L’Expérience de Mort Imminente du Docteur Mary Neal

Mary Neal et ses quatre enfants

Le Dr Mary Neal, de Jackson Hole, dans l’état de New York, était cliniquement morte, elle avait passé plus de trente minutes sous l’eau, quand son corps a été retrouvé.

L’Histoire de Mary Neal

Passionnée de kayak, Mary Neal se réjouissait à l’idée de descendre les rapides chiliens avec l’un de ses amis et un groupe de passionnés. Ils avaient choisi un parcours proposant plusieurs grandes chutes. Après avoir négocié sans difficulté différentes petites chutes, elle a été propulsée vers l’une des plus grandes et des plus difficiles.

Malheureusement, un bateau obstruait la voie la plus sûre. Elle a été forcée de changer de chemin, et de suivre la partie la plus dangereuse du torrent. Elle s’est alors retrouvée coincée dans les rochers, à trois mètres sous la surface de l’eau.

« Je ne respirais plus. Mon torse était complétement plaqué contre le pont avant du bateau, et j’ai senti mes os se briser », a-t-elle raconté. « J’ai pensé : « Je devrais crier », mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai ressenti aucune douleur, aucune peur, aucune panique. J’avais l’impression d’être plus vivante que jamais.

J’ai alors senti mon esprit se détacher de mon corps, et monter vers les cieux. J’ai été immédiatement accueillie par un groupe de… quelque chose. Je ne sais pas comment les appeler. Personnes ? Esprits ? Êtres ?

Je n’ai reconnu aucun d’entre eux, mais ils avaient été importants dans ma vie d’une manière ou d’une autre, comme un grand-parent décédé avant ma naissance. Ils étaient très heureux de m’accueillir, de me saluer et de m’aimer. »

Les êtres l’ont conduite sur une voie couverte de centaines de milliers de fleurs, « explosant de toutes les couleurs de l’univers ».

« C’était un changement absolu dans le temps et la dimension. Je vivais toute l’éternité à chaque seconde, et chaque seconde s’étendait à toute l’éternité. Le chemin menait à une grande structure en forme de dôme. Je crois que j’étais au paradis. J’avais le sentiment irrésistible d’être à la maison. »

Les membres du groupe de kayak ont passé quinze minutes à essayer désespérément de la secourir avant de « passer en mode de récupération corporelle ».

« L’un des gars a vu mon gilet de sauvetage surgir en aval, et il a pensé que mon mari le voudrait peut-être. Alors qu’il essayait d’attraper le gilet, sa jambe a touché mon corps, et plongeant sous l’eau, il m’a attrapée par le poignet.

Mon corps était gonflé et violet, et j’avais les yeux fixes. Il ne faisait aucun doute dans mon esprit que j’étais physiquement morte, mais j’ai regardé vers l’entrée de la structure en forme de dôme pendant qu’ils commençaient la CPR (réanimation cardiorespiratoire), et je pouvais toujours les entendre. »

Alors qu’ils se battaient pour la sauver, ils l’ont suppliée de reprendre son souffle.

« J’étais restée sans oxygène pendant trente minutes, et la probabilité statistique de ma survie était nulle. Je ne voulais pas redescendre dans mon corps. J’avais la sensation très physique d’être soutenue, réconfortée, et rassurée, mais les êtres m’ont dit que ce n’était pas mon heure, que j’avais encore du travail sur Terre, et que je devais retourner dans mon corps.

Quand j’ai ouvert les yeux, les gars qui m’ont ressuscitée ont été stupéfaits. À ce moment-là, je pouvais toujours regarder la rivière, où mon corps était encore immergé dans l’eau. »

Victime de graves blessures, notamment de multiples fractures, de ligaments déchirés et de poumons saturés, Mary se trouvait perdue au milieu de nulle part. Utilisant un bateau comme civière, les membres du groupe l’ont portée sur une pente raide jusqu’à un chemin de terre. Ils espéraient trouver une voiture ou un tracteur pour l’emmener à l’hôpital, mais par une incroyable coïncidence, ils ont découvert une ambulance garée au sommet de la pente. Une chose, qui selon Mary, était impensable en 1999 au Chili, et qui reste encore inexplicable de nos jours.

Hospitalisée pendant plus d’un mois, elle a du subir plusieurs opérations et suivre une très longue rééducation avant de pouvoir marcher à nouveau. Son cerveau avait été privé d’oxygène pendant trente minutes, mais elle s’est miraculeusement rétablie. « Statistiquement, je n’avais aucune chance de survivre sans lésions cérébrales importantes. Mais je n’ai jamais eu de lésions cérébrales. »

De par son métier, elle est entourée de personnes qui ne croient pas aux expériences de mort imminente, et elle n’y croyait pas non plus, mais son accident lui a ouvert de nouveaux horizons.

« Les scientifiques ont tendance à penser que vous ne pouvez pas croire en quoi que ce soit de surnaturel. Quand j’étais à l’école de médecine, je définissais la mort comme la mort, la mort physique. Il y a vingt ans, je suis non seulement morte physiquement, mais je suis restée morte pendant longtemps. Cette expérience a tout changé. Ce que je suis, qui je suis, et ma définition de la mort. Je crois que nous ne savons pas tout. »

Mary Neal a écrit un livre sur son histoire, To Heaven and Back: A Doctor’s Extraordinary Account of Her Death, Heaven, Angels, and Life Again: A True Story, et elle a participé à un documentaire, Surviving Death, disponible sur Netflix.

Les Travaux de l’Université de Virginie

Le professeur James Tucker, directeur du département d’études perceptuelles de l’Université de Virginie, étudie « la possibilité que quelque chose survive après la mort » depuis quarante ans.

« Le point de vue général est que rien n’existe d’autre que l’atome physique, et que lorsque le cerveau cesse de fonctionner, la conscience s’arrête », a-t-il expliqué. « L’idée qu’un morceau de conscience continue de fonctionner entre en conflit avec ce principe de base. La question de savoir ce qui se passe après notre mort intrigue les humains depuis la nuit des temps. »

Le département de recherche s’intéresse aux médiums, aux gens qui pensent pouvoir communiquer avec les défunts, aux visions des agonisants, et aux centaines d’expériences de « ceux qui sont à la frontière entre la vie et la mort ».

D’une manière générale, les témoins racontent qu’ils ont quitté leur corps et regardé ce qui se passait en dessous avant d’être conduits à travers un tunnel. Ils se sont alors retrouvés en présence d’une lumière vive, que l’un des contributeurs a décrite comme « un câlin d’énergie chaude au cerveau ».

Bruce Greyson, expert en EMI, a souligné que les similitudes entre les récits étaient aussi frappantes que leurs différences. « Il existe des schémas constants dans l’approche de la mort, et dans la façon dont l’expérience affecte les gens. Par exemple, des témoins du monde entier ont rapporté que leur sens du temps avait été déformé.

Ensuite, il y a le paranormal, comme votre sens ordinaire devenant beaucoup plus vif. Dans tous les cas, dans chaque culture, vous pouvez constater que les croyances ont été profondément modifiées par l’expérience. »

Bruce Greyson

Le Pr Greyson a également admis que malgré ses longues années de recherche, les EMI restaient encore pour lui un mystère, mais il rejette farouchement l’idée d’hallucinations causées par des médicaments administrés à des patients mourants, ou par un manque d’oxygène dans le cerveau.

« Plus les gens reçoivent de médicaments, moins ils sont susceptibles d’avoir une EMI, donc les médicaments inhibent plutôt qu’ils n’améliorent l’expérience.

Et nous savons grâce à des décennies de recherche que lorsqu’ils souffrent d’un manque d’oxygène, les gens deviennent effrayés, belliqueux, et terrifiés par ce qui leur arrive. C’est très différent de l’expérience heureuse et paisible rapportée. »

Source :Surviving Death Doc Led to Heaven.

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