Cadavres à la Pelle : Les Meurtres de William Burke et William Hare

Cadavres à la Pelle (Burke and Hare), de John Landis, est un film inspiré d’une histoire vraie. Si le film est plutôt amusant et léger, la réalité, quand à elle, est beaucoup plus sordide. Je vous propose de découvrir l’histoire de William Burke et William Hare, un terrible duo dont les macabres exploits sont colportés depuis des siècles dans des contes destinés à faire peur aux enfants.

De novembre 1827 au 31 octobre 1828, Édimbourg connut une série de meurtres que l’on baptisa  » Les meurtres de Burke et Hare,  » du nom de deux immigrants irlandais, William Burke et William Hare, qui aidés de leurs femmes respectives, revendaient les cadavres de leurs victimes aux facultés de médecine. La façon dont ils tuaient leur victime, en prenant grand soin de ne pas endommager les cadavres, fut à l’origine du mot Burking, qui signifie, en anglais, étouffer et compresser la poitrine de la victime, ou, plus globalement, supprimer quelque chose tranquillement.

Pour comprendre l’histoire qui va suivre, il faut d’abord savoir qu’à cette époque il n’y avait pas assez de cadavres disponibles pour subvenir aux besoins de toutes les écoles de médecine de Grande-Bretagne. Depuis le début du XIXe siècle, les sciences médicales s’étaient grandement développées, les demandes de cadavres avaient fortement augmenté, mais malheureusement, l’offre n’avait pas suivi. De plus, l’une des principales sources d’approvisionnement, les corps des criminels exécutés, avait commencé à se tarir en raison d’une diminution du nombre d’exécutions qu’avait entrainé l’abrogation d’une loi, le Bloody Code. Cet état de fait avait rapidement attiré toutes sortes d’individus, des hommes avides qui étaient prêts à tout pour se procurer des corps.

L’école de médecine d’Édimbourg était universellement reconnue pour ses sciences médicales et les médecins qui y enseignaient demandaient de plus en plus de spécimens. Les corps dont ils se servaient pour leurs dissections provenaient généralement de cadavres frais dérobés illégalement dans leurs tombes. Ces pratiques scandalisaient la population, mais la demande et les incitations financières étaient telles que ce commerce malsain ne cessait de croitre.

William Burke était né en 1792 à Urney, dans le nord de l’Irlande. Après s’être essayé à divers métiers, il avait servi un officier de la Donegal Militia durant un temps puis, laissant sa femme et leurs deux enfants en Irlande, il avait émigré en Écosse en 1817, où il avait trouvé un emploi de terrassier sur un canal. A cette même époque, il avait rencontré celle qui allait devenir sa maitresse, Helen McDougal. Les origines de William Hare sont plus confuses, mais il était irlandais lui-aussi. Tout comme William Burke, il avait émigré en Écosse et s’était fait engager comme ouvrier sur le même canal. Un jour, Hare avait fait la connaissance d’un homme du nom de Logue, qui dirigeait une maison d’hébergement pour mendiants et vagabonds à Édimbourg, et à sa mort, en 1826, il avait épousé sa veuve, Margaret Laird. Après leur mariage, elle avait continué à diriger la maison d’hébergement et lui avait continué à travailler sur le canal.

En novembre 1827 William Burke et sa bien-aimée Helen venaient d’arriver à Édimbourg lorsqu’ils croisèrent Margaret Hare au hasard d’une rue. Burke avait déjà rencontré Margaret lors de ses précédents voyages à Édimbourg, mais peut-être ne connaissait-il pas encore William Hare. Quoi qu’il en soit, les deux irlandais devinrent rapidement bons amis et commencèrent à trainer ensemble. Le 29 novembre 1827 un locataire de l’établissement de Margareth mourut de causes naturelles, un vieux pensionnaire de l’armée qui devait encore 4£ de location. Alors, comme ils se demandaient comment récupérer cet argent, les deux hommes eurent soudain l’idée de voler son cadavre et de remplir son cercueil d’écorce pour l’amener au même poids. Ils amenèrent ensuite le corps du malheureux à l’Université d’Édimbourg, ils espéraient rencontrer le professeur Monro qui était connu pour ses grands besoins, mais comme il était introuvable, ils durent chercher un acheteur. Un étudiant leur conseilla alors d’aller jusqu’au Surgeon’s Square, où se trouvait l’un des assistants du Dr Robert Knox, un anatomiste de grande réputation, et les deux hommes lui vendirent le corps pour 7.10£. Le Dr Knox était un professeur indépendant qui facturait ses honoraires aux étudiants en médecine et aux visiteurs qui fréquentaient ses cours d’anatomie, ce qui était la coutume à l’époque. La publicité qu’il faisait de ses cours, promettant une démonstration complète sur des sujets d’anatomie à chaque conférence, attirait parfois plus de quatre cents élèves.

Burke et Hare, avaient pris le goût de l’argent facile mais comme il était difficile de se procurer des cadavres frais, ils décidèrent d’aider le destin. La première personne qu’ils assassinèrent fut un pauvre homme malade du nom de Joseph, un minotier qui résidait à la pension. Ils le saoulèrent au whisky, l’étouffèrent, et disposèrent de son corps comme du précédent. Puis, comme aucun autre pensionnaire n’était agonisant, ils durent se résoudre à s’en prendre aux passants. En février 1828, ils invitèrent Abigail Simpson, une vieille dame, à passer la nuit dans l’établissement et quand le soleil se leva, la malheureuse connut le même sort que Joseph. Ils dissimulèrent son corps dans un coffre à thé puis ils s’empressèrent de le transporter jusqu’à l’arrière du Château où un porteur les attendait. On leur en donna 10£.
Deux autres meurtres eurent lieu au printemps, à une date indéterminée, et les victimes furent traitées de de la même manière que les précédentes. Burke rencontra ensuite deux femmes, Mary Paterson et Janet Brown, dans un quartier d’Édimbourg connu sous le nom de Canongate. Il les invita à déjeuner dans la maison de son frère, au Gibb’s Close, puis une dispute éclata et Janet décida de partir, laissant son amie seule. Un peu plus tard, quand elle revient la chercher, on lui répondit que Mary était sortie avec Burke et qu’elle n’était toujours pas revenue. En réalité, elle se trouvait dans le fameux coffre à thé que les meurtriers avaient déjà livré au Dr Knox. Ces femmes étaient probablement des prostituées, car quelques jours plus tard, l’un des étudiants de Knox reconnut en Mary Paterson une fille de joie dont il avait fait la connaissance peu de temps auparavant.

Les deux William tuèrent ensuite l’une des connaissances de Burke, une certaine Effie qui gagnait sa vie en faisant des ménages et qui avait l’habitude de lui vendre des morceaux de cuir qu’il utilisait pour rafistoler ses affaires. 10£ furent payées pour son corps. Puis Burke  » sauva  » une inconnue des mains de la justice. La femme, qui était en état d’ébriété, était maintenue par un policier et l’un de ses voisins mais quand Burke l’aperçut, il prétendit la connaitre et il affirma pouvoir la raccompagner chez elle. Quelques heures plus tard, le corps de la malheureuse était livré à l’école de médecine. Les deux victimes suivantes furent une vieille femme et son fils, ou son petit-fils, muet, âgé d’environ 12 ans. Pendant que la femme succombait à une surdose d’analgésiques, Hare prit le jeune garçon et l’étendit sur son genou afin de lui briser le dos. Il expliqua par la suite que ce crime l’avait particulièrement marqué et qu’il restait hanté par l’expression de l’enfant.
Leurs corps s’étant révélés impossibles à placer dans le coffre à thé habituel, les deux compères les dissimulèrent dans un tonneau de harengs avant de les amener Place du Chirurgien où ils furent achetés pour 8£ chacun.
A cette occasion, le tonneau avait été placé sur un chariot, que le cheval avait refusé de le tirer jusqu’en haut de la côte. William Hare avait du appeler un porteur pour l’aider à faire glisser le tonneau sur un traineau, ce qui l’avait mis dans une colère noire. Une fois revenu à la Tanner’s Close, l’ignoble personnage passa alors sa rage sur le cheval, le battant à mort dans la cour de l’établissement.

Mary Paterson, James Wilson et Mme Docherty

Puis, comme les deux hommes ne s’encombraient pas de scrupules, William Burke s’en prit une nouvelle fois à certaines de ses connaissances, Mme Hostler, et l’une des cousines de sa bien-aimée Helen, Ann McDougal, originaire de Falkirk. A la même époque, Mme Hare lui proposa la conversion d’Helen en marchandise, sous le prétexte qu’ils ne pouvaient pas lui faire confiance car elle était une femme qui aimait le scotch, mais Burke refusa cette généreuse proposition.

Les deux compères abrégèrent ensuite les tourments de Mary Haldane, l’une de leurs anciennes pensionnaires qui traversait une mauvaise période et qui leur avait demandé si elle pouvait dormir dans l’écurie de l’établissement. Quelques jours plus tard, lorsque sa fille, Peggy Haldane, vint les questionner sur les allées et venues de sa mère, ils mirent également fin à ses jours.
La victime suivante du duo infernal fut une figure familière des rues d’Édimbourg, un jeune homme retardé mentalement, qui boitait, James Wilson, que l’on appelait Daft Jamie. Il avait 18 ans au moment de son assassinat. Le jour même de sa disparition, sa mère commença à le rechercher et à demander si quelqu’un l’avait vu. Lorsque le Dr Knox découvrit son corps, le lendemain matin, plusieurs étudiants reconnurent immédiatement Jamie. Néanmoins, le professeur nia que c’était bien là le garçon disparu et la rumeur rapporta qu’il avait disséqué son corps avant les autres afin de rendre ses restes méconnaissables. Alors que William Hare avait pour habitude de faire disparaitre les vêtements de ses victimes dans le canal, Burke donna cette fois là les habits de Jamie à ses neveux, laissant ainsi derrière lui des preuves matérielles qui allaient se retourner contre lui.

Quand ils commettaient leurs crimes, Burke et Hare se trouvaient généralement dans un état d’ivresse avancée. Burke ne pouvait pas dormir sans une bouteille de whisky à son chevet. La nuit, il laissait bruler une bougie à deux sous près de lui et quand il se réveillait il buvait la bouteille, ou parfois la moitié, et immédiatement il s’endormait.
La dernière victime des deux hommes fut Mme Mary Docherty, que Burke avait attirée dans la maison d’hébergement en prétendant que sa mère était elle aussi une Docherty. Mais, par un sinistre hasard, ce jour-là il dut attendre pour terminer sa tache en raison de la présence de locataires, James et Ann Gray. Au cours de la nuit suivante, les locataires et les voisins crurent entendre des bruits de lutte et une voix de femme crier  » au meurtre!  » Aussi, le lendemain matin, quand Burke refusa de laisser Ann Gray approcher du lit où elle avait laissé ses bas, elle commença à se montra suspicieuse. Puis, en début de soirée, M. et Mme Gray se retrouvèrent seuls et fouillant le fameux lit, ils découvrirent le corps de Docherty caché juste en-dessous. Alors qu’ils étaient en route pour avertir la police, ils croisèrent Helen qui tenta de les soudoyer en leur offrant 10£ par semaine en échange de leur silence, ce qu’ils refusèrent.

Lorsque les policiers investirent la maison, Burke et Hare avaient fait déjà disparaitre le cadavre. Cependant, lors de leur interrogatoire, Burke affirma que Docherty avait quitté l’établissement à 7h et Helen déclara qu’ils étaient partis dans la soirée. Ces contractions dans leurs témoignages étaient suffisantes à les faire arrêter et peu de temps après, une lettre anonyme fournissait aux policiers la preuve qui leur manquait pour les faire condamner. Ce message leur conseillait de fouiller les salles de dissection du Dr Knox et lors de la perquisition qui s’en suivit, ils y découvrirent le corps de Docherty, que James Gray identifia catégoriquement. William et Margaret Hare furent interpellés peu après. Quand un document d’Édimbourg signala sa disparition, le 6 novembre 1828, James Brown se rendit à la police où elle reconnut les vêtements de son amie Mary Paterson.

Malgré tout, les preuves à l’encontre du sinistre duo étaient loin d’être concluantes. Dans l’unique cas où il y avait un corps (celui de Mme Docherty), les médecins experts ne pouvait identifier formellement la cause de la mort et il était évident que William Burke et William Hare allaient s’accuser mutuellement pour les meurtres, laissant ainsi le jury dans l’incertitude.

M. et Mme Hare

Le Lord Advocate Sir William Rae promit donc à William Hare une totale immunité si celui-ci avouait les crimes et s’il acceptait de témoigner contre Burke. William Burke était apparemment le plus intelligent des deux et on le soupçonnait donc d’être l’instigateur de tous ces meurtres. Après avoir visité les deux hommes dans leurs cellules, Christopher Nord les décrivit en ces termes dans le magazine Blackwood de mars 1829:
 » Bien qu’il n’y ait rien de répugnant chez Burke, il n’était certainement pas déficient question intelligence. Il était imprégné d’hypocrisie et de tromperie, toute son attitude était recueillie et retenue, pleine de dangers et de ruse. Un calculateur méchant, impitoyable et implacable.  » Parlant ensuite de William Hare:  » C’était l’homme le plus brutal qu’il m’ait jamais été donné de voir et, à première vue, il semblait idiot.  » Puis, comparant les deux femmes, il fit remarquer que la plus mauvaise semblait être Mme Hare.

La décision du Lord Avocate fut extrêmement impopulaire auprès de la presse et du public qui exprima son hostilité envers les Hare au cours du procès. Une pétition fut lancée au nom de la mère et de la sœur de James Wilson, pour protester contre l’immunité de William Hare et sa libération de prison à venir. Elle fut longuement examinée par la Haute Cour avant d’être rejetée par un vote de 4 voix contre 2.

William Burke et Helen McDougal furent accusés d’avoir assassinés Marie Paterson, James Wilson et Mme Docherty. Le procès eut lieu le 24 décembre 1828 et il dura vingt-quatre heures. Un journaliste qui était présent décrivit la scène comme lugubre et la salle d’audience comble. Le matin de Noël, à 8h30, les membres du jury se retirèrent pour délibérer et leur délibération dura 50 minutes. Burke fut reconnu coupable des crimes dont on l’accusait mais la culpabilité d’Helen McDougal ne put être prouvée. William Burke fut pendu le 28 janvier 1829, un jour de pluie torrentielle, devant une foule estimée à 25000 personnes. Tout autour de la place, les fenêtres des immeubles avoisinants avaient été louées pour des prix allant de 5 shillings à 1£.

L’exécution de William Burke

Le lendemain, Burke fut disséqué publiquement dans la salle d’anatomie de l’Université d’Édimbourg. La police dut intervenir vu le grand nombre d’étudiants réunis exigeant l’accès à la salle de conférence pour laquelle un nombre limité de billets avait été délivrés. Une petite émeute s’ensuivit mais le calme fut finalement rétabli par un professeur de l’université qui permit aux élèves de traverser la salle par groupe de cinquante. Lors de la dissection, qui dura deux heures, le professeur Alexander Monro trempa sa plume dans le sang de Burke et il écrivit ses mots:  » Ceci est écrit avec le sang de Wm Burke, qui a été pendu à Édimbourg. Ce sang a été prélevé de sa tête.  » Après la dissection, les phrénologistes (la phrénologie est une théorie selon laquelle la conformation d’un crâne indique les diverses facultés et dispositions de son esprit) furent autorisés à examiner son crâne afin de l’étudier.
Le squelette de Burke est toujours exposé au Musée de l’Université d’Anatomie d’Édimbourg. Son masque mortuaire ainsi que les articles fabriqués à partir de sa peau tannée sont disposés dans le Hall des Chirurgiens. Après sa mort, des portefeuilles prétendument fabriqués à partir de sa peau furent proposés à la vente dans les rues de la ville. Une carte de visite faite de sa peau est présentée au Centre d’information de la police, à Édimbourg.

William Burke ayant juré lors de sa confession que le Dr Knox ignorait la provenance des cadavres qu’ils lui livraient, celui-ci ne fut pas poursuivi, malgré son rôle évident dans l’incitation des 16 meurtres et l’indignation du public. Helen McDougal fut libérée, en l’absence de preuves. Elle retourna chez elle mais lorsqu’elle tenta de sortir pour s’acheter de l’alcool, elle se trouva assaillie par une foule en colère et la police dut la mettre en garde à vue pour sa propre sécurité. Habillée en homme, elle s’échappa du poste de police par une fenêtre et, après avoir reçu un accueil hostile dans sa ville d’origine, elle revint à Édimbourg puis elle se rendit à Newcastle, où elle fut à nouveau reconnue et agressée. Les autorités la placèrent en garde à vue une nouvelle fois, avant de la conduire à la frontière du comté. Elle serait morte en Australie en 1868. A sa libération de la prison de Calton, Margaret Hare se retrouva encerclée par une foule hostile et elle ne dut son salut qu’à l’intervention de la police. Quelques jours plus tard, elle déménagea à Glasgow où, selon les rapports de presse, elle et son enfant furent sauvés de la vindicte populaire à deux reprises. La police l’amena alors discrètement à Greenock où elle fut placée à bord d’un navire à destination de Belfast.

William Hare fut relâché en février 1829 et on l’aida à quitter Édimbourg immédiatement à bord d’une diligence en partance pour Dumfries. A son arrivée dans la ville, la nouvelle de sa présence se répandit comme une trainée de poudre et une foule estimée à 8000 personnes se réunit à l’auberge où il était descendu pour la nuit. Pendant que la police entrainait la masse derrière un leurre, Hare s’enfuit par une fenêtre arrière puis il sauta dans la voiture qui l’attendait pour le conduire à Tolbooth. Frustrée de s’être ainsi laissée bernée, la foule jeta des pierres contre les portes et les fenêtres de la bâtisse, des lampadaires furent brisés, puis une délégation de 100 constables parvint à rétablir l’ordre. Au petit matin, William Hare était déposé sur la route d’Annan et on lui conseillait de gagner la frontière anglaise par ses propres moyens. Personne ne sait ce qu’il advint de lui par la suite. De nombreuses rumeurs suivirent sa disparition mais aucune n’a jamais été confirmée.

Le Dr Knox ne parla jamais des rapports qu’il entretenait avec Burke et Hare. Quelques jours après la pendaison de Burke, une foule convergea vers sa maison et commença à jeter des pierres vers ses fenêtres. Une effigie à son image fut portée en procession avant d’être pendue à un arbre et brulée. Alors que la police dispersait la foule, Knox, déguisé dans son manteau militaire et armé d’un épée, de pistolets et d’une dague, s’échappait par une porte arrière. Il continua par la suite à donner des conférences sur l’anatomie avant de s’installer à Londres, dans les années 1840. Il fut ensuite engagé comme anatomiste au Brompton Hospital et il continua d’exercer la médecine jusqu’à sa mort, en 1862.

En 1836, cinq garçons qui chassaient des lapins trouvèrent un ensemble de 17 cercueils miniatures contenant de petites figurines de bois dans une grotte des alentours. Les gens pensèrent alors qu’ils avaient été crées à des fins de sorcellerie et personne ne fit le lien avec le nombre de cadavres impliqués dans l’affaire Burke et Hare. Certains de ces cercueils sont maintenant exposés au National Museum of Scotland d’Édimbourg.

Les cercueils découverts dans la grotte
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