Jean Grenier

Au début du XVIIe siècle, Jean Grenier d’Aquitaine, un jeune garçon de quatorze ans, se vantait d’être un loup-garou. Physiquement et mentalement retardé, il était soi-disant responsable de plusieurs enlèvements et meurtres d’enfants, dont un nourrisson au berceau. Il prétendait avoir été initié à la lycanthropie par l’intermédiaire de son ami, Pierre du Tillaire, âgé de treize ans. Voici l’histoire du procès de Jean Grenier, telle qu’elle fut relatée par Bernard Automne dans son livre La conférence du droit français avec le droit romain, sous le nom: Le Procès fait à un Loup-Garou en 1629.

Au mois de mai 1603, le Procureur d’Office de Monsieur de la Roche Chalés se présenta devant le juge de la Hoche en affirmant que plusieurs enfants avaient été blessés, tués et même mangés par des malebestes, et que l’une d’entre eux, Marguerite Poirier, avait été assaillie par une créature qui avait la forme d’un loup.
Jean Grenier, un jeune garçon qui travaillait comme serviteur dans la maison de Pierre Combaut, se vantait d’être l’auteur de ces actes. Il affirmait avoir agressé la jeune fille et dévoré plusieurs enfants alors qu’il se trouvait sous la forme d’un loup. Le Procureur demandait donc la permission d’interpeller Jean Grenier de peur qu’il ne s’échappe en une autre juridiction et de mener une enquête sur l’affaire, ce qui fut aussitôt décidé.

L’enquête fut donc lancée et trois jeunes gens appelés à témoigner. Parmi eux, se trouvait Marguerite Poirier, âgée de treize ans, la jeune fille qui avait été assaillie par un loup. Les récits des trois jeunes témoins semblaient concorder.
Ce jour-là, ils gardaient leur bétail en un lieu où ils avaient l’habitude de se rencontrer, devisant sur le danger que représentaient les loups, quand Jean Grenier s’était joint à eux.
Jeanne Garibaut, âgée de dix-huit ans, expliqua que Jean Grenier lui avait raconté qu’il était le fils d’un prêtre fort noir. Mais aussi:  » Et comme je lui observais que son père conservait sa peau naturelle, il me répondit que son père portait une peau de loup, qu’il avait reçue de Pierre Labourant, qui porte une chaîne de fer qu’il ronge continuellement, qui habite une chambre enflammée où se trouvent des chaudières dans lesquelles on fait cuire des personnes, pendant que d’autres rôtissent sur de larges chenets. Il ajouta qu’il avait une peau de loup, et qu’il courait la nuit avec d’autres personnes. »
Le jeune garçon leur avait assuré n’avoir aucune peur des loups car lorsqu’il revêtait sa peau de loup, il devenait à son tour l’une de ces créatures. Sous cette forme, il tuait et mangeait des chiens. Il avait tué un chien blanc près de son village, il avait mangé un morceau de sa gorge et bu son sang. Toutefois, il reconnaissait que la chair des chiens n’était pas aussi bonne que celle des enfants.
Peu de temps auparavant, il était entré dans une maison située sur le chemin qui allait de Saint-Aintoine à l’Isle, et il n’y avait trouvé personne sauf un petit enfant dans son berceau qu’il avait dévoré près d’une haie du jardin, en donnant la plus grande part au loup qui l’accompagnait. Il avait aussi mangé une fille qu’il avait agressée trois semaines auparavant et si Marguerite Poirier ne lui avait pas donné un coup de bâton sur l’échine et si elle ne s’était pas enfuie avec son bétail, il l’aurait également dévorée.

Interrogé par le juge, Jean Grenier commença par prétendre qu’il avait vu une bête assaillir un enfant, mais lorsqu’il fut pressé de dire la vérité, il avoua avoir agressé Marguerite Poirier alors qu’il se trouvait sous la forme d’un loup. Il désigna l’arbre, le lieu et les endroits par lesquels il était passé. Il déclara qu’il se transformait en loup depuis plusieurs années. Trois ans plus tôt, Pierre du Tillaire l’avait amené dans la forêt afin de lui présenter un grand Monsieur noir qui montait un cheval tout aussi sombre. A leur arrivée, l’homme les avait embrassés d’un baiser froid et leur avait fait promettre de le rejoindre dès qu’il en émettrait le souhait. Il leur avait demandé de frotter son cheval, leur promettant vivres et richesses, puis il leur avait offert de boire de vin avant de les marquer avec un fer en haut de la cuisse.
Jean Grenier avait ensuite répété au juge ce qu’il avait expliqué aux témoins, puis, comme on le pressait d’avouer ses autres maléfices, il s’était mis à pleurer. Il avait alors confessé avoir mangé une fille, avoir tué le chien blanc et avoir attaqué la chienne de Dabillon, qu’il aurait tuée si Dabillon ne lui avait pas couru après avec une épée. Son père, qui gardait sa peau et sa graisse, l’avait aidé à se vêtir et à se graisser puis, accompagné de Pierre du Tillaire, ils avaient chassé tous les trois ensemble et attaqué une fille aux Grillaus.

Après avoir entendu sa confession, le juge demanda l’arrestation du père de Jean Grenier ainsi que celle de Pierre du Tillaire et il ordonna au Procureur de faire assigner dans les villages les noms de ceux qui avaient perdu leurs enfants, les noms de ceux qui avaient été blessés et que des témoignages soient récoltés et confrontés, ce qui fut rapidement exécuté. Dès le lendemain, le Procureur faisait proclamer dans tous les villages des alentours que ceux qui avaient perdu leurs enfants ou dont les enfants avaient été blessés se devaient de comparaitre.

Jean et Antoine Rouliers, deux frères, furent les deux premières personnes à se présenter. Ils déclarèrent qu’un samedi, la veille de la Pentecôte, une malebeste en forme de loup mais plus grosse et moins longue, à la queue courte, avait agressé leur petit garçon âgé de deux ans alors qu’il gardait des oisons en compagnie de deux ou trois autres enfants. Les deux frères, qui travaillaient à la vigne, avaient immédiatement accouru en entendant ses cris et ils avaient réussi à mettre la créature en fuite. Lorsque Jean Grenier fut confronté à la leurs témoignages, il répondit que c’était bien lui qui avait pris ce jeune garçon ce jour là. Il avait d’abord demander l’aumône en une maison puis il s’en était allé par le grand chemin mais le Monsieur de la Forêt s’était alors présenté à lui, réclamant ces enfants, et il lui avait donné sa peau de loup. Il avait attaqué le plus petit, expliquant qu’il l’avait blessé à la tête à deux endroits. Il décrivit la vigne d’où étaient sortis les deux hommes qui avaient secouru l’enfant, et dans quels blés il s’était sauvé. L’un des hommes l’ayant poursuivi, ils s’étaient ensuite battus, ce que les témoins confirmèrent.

Estienne Chesneau, du village de la Reynerie, accusait lui aussi Jean Grenier d’avoir mangé sa fille le premier vendredi après Pâques. Lorsque les témoignages des deux hommes furent confrontés, Jean Grenier expliqua qu’il avait pris la fillette dans une vigne perdue, alors qu’elle était accompagnée de cinq ou six autres filles qui gardaient les brebis. Puis il fit une description des lieux où il l’avait égorgée, des chemins où il l’avait trainée et de l’endroit où il l’avait mangée. Selon lui, il l’avait entièrement dévorée, avalant même sa robe sans la délacer ni la déchirer. Il n’avait laissé que sa tête, ses entrailles et ses pieds, ce qui fut confirmé par son père.

Le lendemain, Jean Grenier demanda à parler au juge car il souhaitait soulager sa conscience. Il tenait à souligner que tout ce qu’il avait déclaré était vrai, même lorsqu’il parlait de Pierre du Tillaire et de son père, que sa belle-mère avait d’ailleurs quitté après l’avoir vu vomir des mains de petits enfants et des pieds de chiens. Son père et lui avaient réellement chassé ensemble et mangé une fille aux Grillaus puis ils s’étaient arrêtés de chasser, deux ans auparavant. Depuis, son père ne chassait plus mais Jean Grenier avait recommencé trois mois plus tôt, en attaquant une fille du village de la Ronce. Il décrivit le village, ainsi que le champ et le prunier sous lequel était assise la fille au moment de l’agression. Il raconta également qu’il l’avait trainée tout le long d’un pré jusqu’à une fontaine et qu’il s’apprêtait à rentrer dans les champs de blé pour la dévorer lorsqu’un homme avait soudain surgi, le faisant quitter sa proie à grand regret. Jean Grenier avait ensuite montré au juge l’ongle du pouce de sa main gauche, qui était long, gros et fort et il avait expliqué qu’il le laissait ainsi car le Monsieur de la Forêt lui avait défendu de le rogner. Selon ses dires, le Monsieur de la Forêt lui apparaissait puis disparaissait comme il le souhaitait et il ne pouvait changer de forme qu’en sa présence. Un chirurgien avait éprouvé la marque déposée sur sa cuisse, il l’avait piquée fortement, mais elle n’avait pas saigné et le jeune garçon n’avait rien senti.

Pendant ce temps, des lettres avaient été remises au juge de Coutras afin de faire arrêter le père de Jean Grenier ainsi que Pierre du Tillaire mais le juge de Coutras avait déclaré vouloir faire le procès lui-même. Le juge de la Hoche, accompagné de ses officiers, était donc allé le trouver et il lui avait apporté le dossier de l’affaire. Ils étaient allés ensemble visiter la maison du père, qui gardait apparemment sa peau de loup et son pot de graisse dans un coffre, puis ils s’étaient ensuite rendus chez Pierre du Tillaire mais ils n’avaient rien découvert chez aucun des deux hommes.
Le père de Jean Grenier et Pierre du Tillaire avaient tous les deux été envoyés à la prison de Coutras et les juges et les officiers étaient ensuite partis, en compagnie de l’accusé, visiter la maison de la belle-mère qui se trouvait éloignée sur un marché, mais il n’avaient rien découvert là non plus non plus. Au cours de cette visite, les juges avaient confronté le fils au père, et le père avait affirmé que son fils était un enfant de quatorze ans idiot et hébété et qu’il était la risée de tous. Son fils prétendait avoir connu toutes les femmes qu’on pouvait lui montrer, il racontait à qui voulait l’entendre qu’il avait quitté son père parce qu’il l’avait fouetté pour avoir fait bouillir du lard le premier vendredi du Carême et pour en avoir fait manger à son petit frère, ce qui avait en effet été déclaré par Jean Grenier à sa première audition.

Lorsque Pierre du Tillaire fut confronté à Jean Grenier, il l’accusa lui aussi d’être d’une rare de bêtise. Mais quoi que l’on puisse dire de lui, Jean Grenier n’en démordait pas: tout ce qu’il avait confessé était vrai, et, lorsqu’on l’interrogeait, il répétait inlassablement la même chose. Par contre, il revint sur son témoignage concernant son père et son ami. Il n’en était plus certain.
Lorsque le père fut à son tour interrogé sur le départ de sa femme, il répondit que le couple n’était pas séparé. Sa femme était tenue de vivre dans cette maison afin de pouvoir la conserver, car certains voulaient lui usurper bien qu’elle en soit sienne. Selon l’opinion publique, le père de Jean Grenier de Pierre du Tillaire étaient des gens de bien.

Le juge de la Roche ramena ensuite l’accusé, qu’il désirait interroger d’avantage, et, dès le lendemain, ils allèrent visiter les lieux décrits dans ses précédents témoignages. A ces fins, outre des officiers, le juge rassembla plusieurs gentilshommes et quelques uns de ses serviteurs ainsi que des habitants de la région et Jean Grenier fut mené au village de la Ronce. Il montra alors le chemin, le village, l’endroit et le prunier sous lequel il avait attaqué une jeune fille, la fontaine près de laquelle il l’avait trainée et la porte par laquelle était sorti l’homme armé d’un bâton. Il était en train de désigner le champ de blé où il comptait se dissimuler lorsque soudain, il reconnut l’homme dans l’assistance et l’empoigna en déclarant que c’était celui qui l’avait poursuivi avec un bâton. L’homme, qui avait entendu ses aveux, confirma tous ses dires.
La victime fut ensuite amenée par des villageois, accompagnée de cinq ou six jeunes filles de même stature, toutes habillées de la même façon. En les voyant arriver, Jean Grenier reconnut immédiatement sa victime et se saisissant d’elle entre toutes, et il désigna l’endroit où il l’avait blessée. Lors de son témoignage, la jeune fille montra les mêmes endroits que lui, confirmant ainsi ses révélations.
De là ils se rendirent au village de Paulel, où Jean Grenier montra les divers endroits qu’il avait décrits et le chêne où il avait attaqué Marguerite Poirier, qui lui avait donné un coup de bâton. Puis il leur indiqua la route qu’elle avait pris pour s’enfuir avec son bétail et lorsque Marguerite Poirier fut mandée, elle désigna les mêmes endroits et décrivit les mêmes circonstances.

Ceci étant fait, Jean Grenier se mit devant et conduisit toute la troupe au village de la Reynerie. Lorsqu’ils arrivèrent devant deux chemins, il désigna celui qui menait au village puis leur fit visiter le clos de vignes perdues, entourées de haies et de fossés, où il affirmait avoir vu une bête attraper une fille et la manger. Lorsqu’on lui ordonna de ne rien déguiser et de dire la vérité, l’accusé expliqua alors qu’il se trouvait en haut du clos, il montra le lieu, lorsque le Monsieur de la Forêt lui était apparu. Il lui avait donné sa peau de loup et il s’était soudain transformé. Il était alors passé par un petit sentier et il s’était emparé de l’une des cinq ou six filles qui gardaient des brebis, la plus petite. Il désigna l’endroit où elle se trouvait et le passage qu’il avait emprunté puis il les amena jusqu’au vieux chêne où il l’avait dévorée.
Etienne Chesneau et sa sœur Jeanne Chesneau furent alors mandés. Jeanne Chesneau conduisit les juges et les officiers jusqu’au même clos, et elle leur désigna l’endroit où elle s’était tenue, avec ses deux filles et deux de ses nièces lorsque la plus jeune avait été attaquée. Elle leur montra ensuite le chemin par lequel s’était enfuie la malebeste, alors qu’elle la suivait en criant après.
Le père et deux voisins travaillaient aux vignes au moment des faits et ils avaient confirmé le témoignage de Jeanne. En entendant les cris de la tante, les deux hommes avaient accouru et ils avaient suivi les traces de sang qui les avaient menés à la tête, aux entrailles et aux pieds de la fillette.
Alors que les habitants du village assistaient à la reconstitution des faits, Jean Grenier se saisit de l’une des filles présentes et déclara qu’elle était assise juste à coté de celle qu’il avait enlevée, ce que confirmèrent la fille et la tante.

Finalement, Jean Grenier fut amené jusqu’au village de Puy Arnault, où le père et l’oncle du petit enfant l’avaient mis en fuite à la veille de la Pentecôte. Il montra la maison où on lui avait fait l’aumône, le chemin où le Monsieur de la Forêt lui était apparu, l’endroit où se trouvaient les enfants, le passage par lequel il était entré dans les champs, la vigne d’où étaient sortis les deux hommes lorsqu’ils avaient porté secours à la petite victime et le champ de blé qu’il avait emprunté pour s’enfuir.
Lorsqu’ils donnèrent leurs témoignages, l’oncle et le père désignèrent les mêmes endroits puis on fit venir l’enfant, et, tout en montrant les parties concernées, Jean Grenier expliqua qu’il l’avait blessé à deux endroits, ce qui était exact.

Jean Grenier fut alors ramené et il confirma sa déposition, précisant qu’il n’avait pas osé maintenir son témoignage contre son père et de Pierre du Tillaire car il avait eu peur d’être battu. Lors de son interrogatoire, il avait avoué les meurtres de quinze enfants.
Le juge le condamna à être pendu et étranglé, puis que son corps soit brûlé et mis en cendres en la place de Roche Charles. Après avoir fait appel, Jean Grenier fut ramené à Coutras et confronté à son père et à Pierre du Tillaire. Cette fois, il maintint ses accusations, montrant même un petit ruisseau près de la maison en disait que c’était celui où son père avait vomi les morceaux d’enfant et de chien.
Le père et Pierre du Tillaire, qui avait été condamnés à la question et à la torture pour leur faire avouer la vérité, firent appel également et, après avoir été entendus, les trois hommes furent confrontés les uns aux autres. Jean Grenier les accusait maintenant d’enlever des filles pour en jouir, et non pour les manger, mais il persistait dans ses aveux selon lesquels il avait réellement dévoré ses victimes.
Avant de procéder au jugement, la Cour ordonna à ce que deux médecins de la présente ville visitent Jean Grenier, afin de connaitre l’état de sa personne, ce qui fut fait. Dans leur rapport, il étaient d’accord sur deux points: si l’on pouvait effectivement être atteint d’une maladie appelée la lycanthropie, cet enfant n’en était point affecté. Par contre, l’un soutenait que tout le contenu du procès n’était que fables et que la marque que Jean Grenier avait sur la cuisse n’était que la trace d’un frottement qui pouvait saigner et qui était sensible alors que l’autre estimait que tout ce que l’accusé avait décrit était faisable et que sa confession en donnait des preuves évidentes: il avait commis ces excès entrainé par un mauvais esprit dont il portait la marque, une marque qui était insensible et qui ne pouvait pas saigner.

Il semblait que le malin trompait les hommes de plusieurs façons afin de leur faire commettre divers excès, meurtres et maléfices. Il troublait l’entendement de certains, leur faisant voir et croire des choses qui n’étaient pas, rendant leur corps stupides, insensibles, faisant croire à l’âme ce que bon lui semblait, et leur représentant ce qu’il voulait qu’ils voient, leur imprimant même des faits qu’ils pensaient ensuite avoir véritablement accomplis.

Jean Grenier fut finalement condamné à servir des mendiants dans l’un des couvents de la présente ville jusqu’à la fin de ses jours et à s’acquitter du prix du procès. Il lui était totalement interdit de quitter le couvent, sous peine d’être pendu et étranglé.
Son père et Pierre du Tillaire furent, quand à eux, libérés sous réserve de devoir se représenter devant la Cour si celle-ci en émettait le souhait.
Sept ans plus tard le démonologue Pierre de Lancre vint lui rendre visite. Il rapporta dans ses écrits que Jean Grenier était squelettique, que ses yeux étaient enfoncés dans leurs orbites et qu’ils brûlaient d’une lueur sauvage. Ses mains se prolongeaient d’ongles recourbés qui ressemblaient à des griffes et ses dents étaient longues et acérées. Il se déplaçait à quatre pattes et il hurlait comme un loup. Il refusait de s’alimenter normalement et dévorait des immondices. Il était resté convaincu de ses exploits et il détestait son père d’une haine mortelle. Jean Grenier d’Aquitaine devait mourir un an plus tard, en 1610.

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