Ata, le petit Humanoïde

Le 19 octobre 2003, dans le désert de l’Atacama, au Chili, Oscor Muñoz cherchait des vestiges historiques dans la ville abandonnée de La Noria, quand il découvrit, non loin d’une église, un minuscule squelette enveloppé dans un drap blanc. Le squelette, d’une couleur cuivrée, faisait dans les 15 centimètres. Sa tête était disproportionnée par rapport à son corps, son crâne bombé, sa cage thoracique présentait 10 côtes au lieu de 12 et des petites dents dures garnissaient sa bouche.

Oscor Muñoz s’empressa alors de montrer sa découverte à l’un de ses confrères, Alejandro Davalos, qui prit quelques photos de la créature et les envoya à une association d’ufologues, l’Aion. Quelques jours plus tard, Muñoz se rendit à Iquique et vendit le petit squelette à l’un de ses clients, un homme d’affaire avec lequel il havait l’habitude de commercer, pour une quarantaine d’euros. Bien évidemment, cette trouvaille valait une petite fortune, mais Muñoz l’ignorait.

L’affaire fut bientôt connue des médias et une chaine de télévision brésilienne, accompagnée d’ufologues et d’amateurs du paranormal, se rendit sur place pour mener une enquête. Comme elle avait été découverte dans le désert de l’Atacama, la créature avait été baptisée Atacama, et surnommée Ata. Pour beaucoup de monde, ce squelette était celui d’un extraterrestre mais certains, comme le biologiste Walter Seinfeld, pensaient qu’il s’agissait probablement d’un fœtus humain avorté et d’autres affirmaient que c’était celui d’un singe.

Lors d’une première analyse effectuée à l’université du Pays basque, le Dr Francisco Etxeberria Gabilondo en conclut qu’il s’agissait bien d’un fœtus humain momifié âgé d’environ quinze semaines. Quand Gary Nolan, chercheur à l’université de Stanfort, en Californie, entendit parler de la créature, il demanda à examiner son squelette, promettant de publier les résultats de ses découvertes.

Comme Ata ne pouvait pas sortir d’Espagne sans autorisation, des examens au scanner et aux rayons X furent alors effectués à Barcelone et des échantillons génétiques prélevés sur ses côtes envoyés à l’université de Stanford.
Garry Nolan pensait que la créature avait du mourir des dizaines de milliers auparavant, mais les résultats des examens allaient contredire cette hypothèse. Son génome était moderne, abondant et de haute qualité. Le squelette était, selon toute vraisemblance, celui d’un être humain de sexe masculin mort une centaine d’années auparavant, mais il recélait néanmoins 9% d’anomalies génétiques, des fragments qui ne concordaient pas avec l’ADN humain de référence. Si l’analyse relevait une centaine de mutations, aucune ne pouvait expliquer les anomalies d’Ata:  » De toutes les anomalies observées dans ce spécimen, il n’y a aucune forme de nanisme connu. « , signalait Dr. Ralph Lachman, professeur à l’Université de Stanford.

Le scanner montrait clairement que le petit squelette contenait des poumons, un organe qui ressemblait à un cœur, mais l’usure de ses genoux suggérait que la créature était morte à six ou huit ans. Ata n’était donc pas un fœtus.
 » Je peux dire avec une certitude absolue que ce n’est pas un singe. C’est un humain. C’est en tout cas plus proche de l’Homme que du chimpanzé. De toute évidence la créature respirait, mangeait et son métabolisme fonctionnait. Ce qui nous amène à nous demander quelle était sa taille à la naissance « , expliquait Garry Nolan.

Pour lui, il n’y avait que trois possibilités. Ata était peut-être affecté d’une forme de nanisme très particulière, et il serait resté minuscule toute sa vie, il pouvait également avoir été atteint d’une maladie accélérant le vieillissement, auquel cas il serait un fœtus de 22 semaines, ou avoir été victime d’une quelconque substance qui aurait causé ses malformations. Garry Nolan penchait plutôt pour l’hypothèse génétique, mais tout restait à prouver.

Le 22 avril 2013, Sirius, aux États-Unis un documentaire présenta le petit squelette comme celui d’un extraterrestre, créant l’émoi. A la suite de ce reportage, Ata devint célèbre et fit la une des journaux.

Pourtant, Ata n’est pas le premier petit squelette humanoïde à avoir été retrouvé. Ainsi, dans les années 30, Charles Fort, un dessinateur de presse passionné par l’étrange, découvrit une petite momie d’une quinzaine de centimètres dans le même désert d’Atacama et il surnomma la petite créature l’Atta Boy.

L’Atta Boy dans la main de Charles Fort

Il supposait alors que l’Atta Boy était un homme réduit par les Navajos, une tribu Indienne réputée pour ses têtes réduites, mais il se trompait. En effet, les Navajos ôtaient toutes les parties osseuses des têtes de leurs victimes pour n’en garder que la peau et les cheveux or le squelette de l’Atta Boy était intact. De petits squelettes de la même nature auraient été également retrouvés en Chine, mais il n’existe aucune preuve de cette affirmation.

En l’absence de toute certitude l’enquête continue et le petit squelette d’Ata reste, pour le moment, un mystère.

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