Roswell, le Mystère : L’Affaire Roswell

Roswell, le Mystère (Roswell) est un téléfilm de Jeremy Kagan inspiré de la fameuse affaire de Roswell. Le crash présumé d’une soucoupe volante près de Roswell est probablement l’événement extraterrestre le plus médiatisé de tous, et celui qui a entrainé le plus de polémiques. Bien que l’histoire soit célèbre, j’ai trouvé intéressant de la retracer pour ceux qui ne la connaitraient pas encore.

Au cours de l’été 1947, de nombreuses observations d’ovnis furent signalées dans tous les États-Unis. Le mercredi 2 juillet, vers 22 heures, William Woody, qui vivait à l’est de Roswell, au Nouveau-Mexique, se trouvait à l’extérieur avec son père quand il aperçut soudain un objet brillant plonger vers le sol.
Au même moment, Mr et Mme Wilmot étaient assis sous le porche de leur maison quand brusquement un grand objet brillant attira leur attention. Selon Mr Wilmot, l’engin était de forme ovale, comme deux soucoupes renversées collées ensemble, une lumière semblait l’illuminer de l’intérieur et il volait silencieusement à une vitesse estimée entre 400 et 600 kilomètres heure.
Dan Wilmot, qui était considéré comme l’un des citoyens les plus respectés et les plus fiables de Roswell, allait taire cette histoire durant quelques jours avant d’en parler à un journal local, espérant que quelqu’un d’autre signalerait l’incident avant lui.

Au cours de la même soirée, William Mac Brazel, qui travaillait comme contremaitre pour le ranch de J.b. Foster, entendit une forte explosion qu’il attribua au tonnerre. Le lendemain, soucieux des dégâts éventuels provoqués par le violent orage qui s’était abattu durant la nuit, Brazel prit son cheval et partit inspecter les troupeaux. Il était accompagné d’un jeune homme de 17 ans, le fils de ses voisins, Floyd et Loretta Proctor.
Alors qu’ils chevauchaient, les deux hommes aperçurent de nombreuses et étranges pièces de métal éparpillées sur une large superficie, à environ 50 km au nord de la ville de Roswell. Dans une interview donnée au Roswell Daily Record, Brazel décrivit la scène ainsi:  » Une grande zone recouverte de débris brillants, de bandes de caoutchouc, de feuilles d’étain, d’un papier plus dur et de bâtons « .
En inspectant les lieux, il découvrit qu’une tranchée peu profonde et longue de plusieurs centaines de mètres avait été creusée dans le sol. Comme ces débris lui semblaient inhabituels, il en fit glisser les plus gros morceaux dans un hangar puis il en ramassa quelques uns afin de les montrer à ses voisins.
En voyant les pièces métalliques, les Protor lui dirent qu’elles provenaient peut-être de l’épave d’un vaisseau spatial extraterrestre et ils lui conseillèrent de signaler l’incident à George Wilcox, le Shérif du Comté de Chaves. Loretta Protor allait rapporter leur entrevue en ces termes:  » En juillet 1947, mon voisin William w. Mac Brazel est venu à mon ranch et il nous a montré, à mon mari et à moi, une pièce de matériel dont il a dit qu’elle venait d’un grand tas de débris sur la propriété qu’il gérait. Le morceau qu’il avait apporté était de couleur brune, semblable à du plastique. Lui et mon mari ont essayé de couper et brûler l’objet, mais ils n’ont pas réussi. Il était d’un poids extrêmement léger. Je n’avais jamais vu quoi que ce soit de semblable auparavant « .

William Mac Brazel et le ranch Foster

Le 6 juillet, Mac Brazel devait se rendre en ville pour quelques affaires et il en profita pour rendre visite au Shérif Wilcox. Après avoir entendu son histoire, le shérif en déduisit que Brazel avait du trouver des morceaux de l’un des avions de la base aérienne tout proche et il en avertit immédiatement les responsables de la Roswell Army Air Field.
Le 7 juillet au matin, le major Jesse Marcel et le capitaine Sheridan Cavitt se rendirent sur les lieux. En arrivant sur place, le major Marcel pensa que quelque chose avait du exploser au-dessus du sol et tomber:  » Les débris avaient été éparpillés sur une vaste zone, qui, je suppose, devait faire 1500 mètres de long et quelques centaines de mètres de large « .
Le major ramassa de petits morceaux de métal qu’il tenta en vain de brûler avec son briquet, puis il remarqua d’étranges petites structures de métal en forme de I qu’il ne put ni tordre ni briser. Particulièrement légères, certaines d’entre elles étaient recouvertes de caractères indéchiffrables de deux couleurs. D’autres morceaux de métal, qui avaient l’épaisseur du papier d’aluminium, semblaient indestructibles.
Après avoir inspecté les débris, ils en prélevèrent quelques échantillons afin de les ramener à la base. Le major Marcel n’avait jamais rien vu de tel et il décida de s’arrêter chez lui pour les montrer à sa famille.
 » Je ne savais pas ce que nous récupérions. Je ne sais toujours pas ce que c’était. Ça ne faisait pas parti d’un aéronef, ni d’un ballon météo ou d’un ballon expérimental. J’ai vu les fusées faire monter le sable blanc sur des terrains d’essai. Ça ne faisait certainement pas partie d’un aéronef ou d’un missile ou une roquette « .

Vers deux heures du matin, Jesse Marcel s’arrêta à son domicile et il réveilla sa femme et son fils pour leur montrer les vestiges de ce qu’il pensait être une soucoupe volante. Bien des années plus, en mai 1990, Jesse Marcel Jr. allait se souvenir de cette fameuse nuit lors d’une séance d’hypnotisme organisée par le Dr John Watkins. Il se rappela avoir été réveillé par son père et l’avoir suivi à l’extérieur afin de l’aider à transporter une grande boite remplis de débris. Une fois à l’intérieur de la maison, ils en avaient vidé le contenu sur le plancher de la cuisine. Jesse Jr. décrivit les feuilles de plomb et les poutres en forme de I. Toujours sous hypnose, il se souvint de l’écriture étrange. Elle était constituée de différentes formes géométriques, de feuilles et de cercles. C’était de petits symboles pourpres et il y avait beaucoup de chiffres distincts. Son père, très excité, lui avait affirmé que c’était là une soucoupe volante. Le major avait ensuite remis tous les débris dans leur boite et les avait chargés dans sa voiture avant de repartir pour la base. Lorsque le major Marcel montra les morceaux d’épave au colonel William H. Blanchard, commandant du 509e escadron, celui-ci déclara qu’il n’avait jamais rien vu de tel.

Le major Marcel, le colonel Blanchard et le général Ramey

Le 8 juillet, le colonel Blanchard ordonna que le périmètre du crash soit bouclé et que des hommes soient déployés afin de garder tous les accès menant à la propriété de Mac Brazel. Pendant ce temps, sur le terrain, des soldats s’employaient à ratisser la zone et à rassembler tous les débris.
Le même jour, le lieutenant Walter Haut, agent d’information publique, rédigea un communiqué de presse que le colonel Blanchard lui avait ordonné d’écrire, indiquant que l’épave d’une soucoupe volante avait été récupérée. Il en distribua des copies aux deux stations de radio et aux deux journaux locaux. A 14h26, l’information était reprise par l’Associated Press:  » Les forces aériennes de l’armée ici aujourd’hui ont annoncé qu’un disque volant avait été trouvé « .

Vers 15 heures, alors que la base se retrouvait submergée d’appels provenant de tous les coins du monde, le lieutenant Robert Shirkey regardait des soldats charger l’épave sur un C-54 de la First Transport Unit. Le colonel Blanchard avait décidé d’envoyer Jesse Marcel à la base de Fort Worth afin qu’il fasse un rapport au général Roger Ramey. Il apportait avec lui quelques morceaux de la soucoupe afin de les lui présenter.
Lors de leur entrevue, toutes les pièces ramenées par le major furent étalées sur le bureau du général. Après les avoir étudiées, Ramey émit le souhait de voir l’emplacement exact du champ où elles avaient été découvertes et les deux hommes se dirigèrent vers la salle des cartes, au bout du couloir. Lorsqu’ils retournèrent au bureau du général, tous les morceaux de la soucoupe volante avaient disparu et à la place, un ballon météo était étalé sur le sol.

Une conférence de Presse fut ensuite organisée dans le bureau du général Ramey. Le général déclara que le colonel Blanchard s’était trompé et qu’après examen des débris il s’agissait, non pas d’une soucoupe volante, mais des restes d’un ballon météorologiques et d’un réflecteur radar. Jesse Marcel montra les débris du ballon qui avait été retrouvé dans le bureau, la presse fut invitée à les photographier et tout le monde sembla fort satisfait. Même si personne ne s’en doutait encore, les photos qui venaient d’être prises allaient devenir célèbres.

Le général Ramey et son chef d’état-major le colonel Thomas Dubose montrant les débris aux journalistes

Sur ces photos, si l’on voyait bien le général Ramey présentant des débris de ballon, l’on remarquait également dans sa main gauche un petit morceau de papier ressemblant à un télégramme. En travaillant sur l’agrandissement de l’une de ces photos, certains affirmèrent avoir partiellement décrypté le télégramme en question. D’après leurs analyses, le message aurait été envoyé par le général Ramey au général Hoyt Vandenberg, alors chef d’état-major de l’AAF au Pentagone. Il décrirait les objets découverts, parlerait d’un  » disque  » et de  » victimes de l’épave « .

Agrandissement du télégramme

Un peu plus tard dans l’après-midi, le communiqué de presse original fut annulé et un officier de la base en récupéra toutes les copies auprès des stations de radio et des rédactions. Le lendemain, 9 juillet, un deuxième communiqué officiel fut publié expliquant que le régiment de la 509e compagnie avait confondu un ballon météo avec l’épave d’une soucoupe volante.
Alors que dans la presse de gros titres annonçaient que l’objet qui s’était écrasé n’était en fait qu’un ballon météo, des équipes de nettoyage s’activaient à enlever toute trace des débris. Alors qu’ils s’approchaient de la zone, Judd Roberts et Walt Whitmore, qui travaillaient pour la télévision locale, furent immédiatement refoulés, comme tous les habitants qui tentèrent d’y accéder.

L’épave se trouvait maintenant dans la base, emballée et stockée dans un hangar. De retour en ville, Judd Roberts et Walt Whitmore aperçurent leur ami Mac Brazel escorté de trois officiers de l’armée qui l’amenèrent jusque dans les locaux du journal le Roswell Daily Record. Brazel ignora les deux hommes, ce qui ne lui ressemblait guère.
Pour une étrange raison, William Mac Brazel allait changer sa version de l’histoire. Dans une nouvelle interview il expliqua que le 14 juin, alors que son fils Vernon, âgé de 8 ans, et lui se trouvaient à 10 ou 12 km du ranch, ils avaient aperçu une grande zone recouverte de débris brillants. A ce moment-là, Brazel était pressé de terminer son tour et il n’y avait guère prêté attention. Néanmoins, le 4 juillet, il était retourné sur les lieux en compagnie de sa femme, de son fils et de sa fille Betty, âgée de 14 ans, afin de ramasser quelques uns des débris.
Le lendemain, il avait entendu parler de ces disques volants, et il s’était demandé s’il n’avait pas trouvé les restes de l’un d’entre eux. Comme il devait venir en ville pour vendre de la laine, il avait décidé de voir le shérif George Wilcox pour lui signaler, de manière confidentielle, qu’il avait peut-être trouvé un disque volant.
Brazel soulignait ensuite le fait qu’il avait déjà retrouvé des dispositifs d’observations météorologiques à deux reprises et il terminait sa déclaration de ces quelques mots:
 » Je suis sur que ce que j’ai trouvé n’était pas du tout un ballon d’observation météorologique. Mais s’il m’arrive de trouver autre chose qu’une bombe, on aura du mal à m’en faire parler « .
L’armée avait gardé Mac Brazel durant cinq ou six jours. Quand il revint chez lui, il expliqua à ses voisins que les militaires lui avaient affirmé que les débris qu’il avait trouvés étaient ceux d’un ballon météo. Il était en colère d’avoir été éloigné aussi longtemps de sa maison et il ne voulait plus en parler.

Pendant plus de trente ans, plus personne n’allait parler de Roswell. Et puis, en 1978, le major Jesse Marcel affirma à la télévision que les débris qu’il avait ramassés n’étaient pas ceux que le général Ramey avait montrés aux journalistes lors de la conférence de presse. Selon lui, les militaires avaient dissimulé la découverte d’un vaisseau spatial.
Dans les années qui suivirent, de nombreux livres furent écrits sur le sujet, soutenant la théorie qu’un vaisseau extraterrestre s’était bien écrasé près de Roswell et que des passagers, dont certains étaient peut-être encore en vie, avaient été retrouvés. Si le public semblait enclin à croire en cette thèse, leurs auteurs n’avaient pas fait preuve d’une très grande rigueur lors de leurs enquêtes, ce qui discrédita leurs informations.

Glenn Dennis en 1947 et en 1990. Au milieu, les croquis reproduits d’après ses indications

En 1947, Glenn Dennis était un jeune entrepreneur de pompes funèbres et il travaillait à Roswell. Bien des années plus tard, en 1991, Dennis sortit de son silence, rapportant les étranges événements dont il avait été témoin. Voici sa déclaration sous serment:

 » En Juillet 1947, j’étais un entrepreneur de pompes funèbres, travaillant pour la Ballard Funeral Home à Roswell, qui avait un contrat pour fournir des services funéraires pour la Roswell Army Air Field. Un après-midi, vers 13h15 ou 13h30, j’ai reçu un appel de l’agent mortuaire de la base qui m’a demandé quelle était la plus petite taille existante pour les cercueils hermétiquement scellés que nous avions en stock. Il m’a expliqué:  » Nous avons besoin de le savoir au cas où quelque chose se produirait dans l’avenir « . Il m’a demandé combien de temps il faudrait pour en obtenir un, et je lui ai assuré que je pouvais lui avoir un pour le jour suivant. Il a dit qu’il rappellerait s’ils en avaient besoin.

Environ 45 minutes à une heure plus tard, il m’a appelé et m’a demandé de décrire la préparation nécessaire pour des corps qui étaient restés couchés sur le sable pendant un moment. Avant que je puisse répondre, il m’a dit qu’il voulait savoir précisément quels effets pourraient avoir les procédés de préparation sur ​​les composés chimiques, le sang et les tissus de l’organisme. Je lui ai expliqué que nos produits chimiques étaient principalement des solutions fortes de formaldéhyde et d’eau, et que la procédure modifierait probablement la composition chimique de l’organisme. Je lui ai proposé de venir à la base pour l’aider à régler son problème, mais il m’a réaffirmé que l’information était pour une utilisation future. Je lui ai alors suggéré que dans une telle situation j’essayerais de geler le corps dans de la glace sèche pour le stockage et le transport.

Environ une heure ou une heure et 15 minutes plus tard, j’ai reçu un appel pour transporter un soldat qui avait une lacération à la tête et peut-être une fracture du nez. Je lui ai donné les premiers soins puis je l’ai amené à la base. J’y suis arrivé vers 17h00.

Même si j’étais un civil, j’avais habituellement un accès garanti à la base parce qu’ils me connaissaient. J’ai conduit l’ambulance à l’arrière de l’infirmerie et je l’ai garée près d’une autre ambulance. La porte était ouverte et à l’intérieur, j’ai vu quelques débris. Il y avait plusieurs morceaux qui ressemblaient au fond d’un canot et qui mesuraient environ un mètre de long. Ils semblaient en acier inoxydable mais ils avaient une teinte pourpre, comme s’ils avaient été exposés à une température élevée. Il y avait une sorte d’étrange écriture sur les objets, qui ressemblait à des hiéroglyphes égyptiens. Deux agents de la Police Militaire étaient présents.

J’ai amené l’aviateur à l’intérieur puis je me suis dirigé vers le salon du personnel pour prendre un Coke. Je cherchais une infirmière, une 2ème lieutenant, qui avait été engagée environ trois mois plus tôt à sa sortie de l’université. Elle avait 23 ans à l’époque (j’en avais 22 ans). Je l’ai vue sortir de l’une des salles d’examen avec un masque devant la bouche. Elle s’est exclamée:  » Mon Dieu, sors d’ici ou tu vas avoir un tas d’ennuis « . Puis elle est sortie par une autre porte devant laquelle un capitaine se tenait. Il m’a demandé qui j’étais et ce que je faisais ici. Je lui ai répondu, et il m’a dit de rester ici. J’ai alors demandé:  » On dirait que vous avez un accident, vous voulez que je me tienne prêt?  » Il m’a répété de rester là. Puis, deux hommes de la Police Militaire sont venus et ils m’ont conduit hors de l’infirmerie. Ils m’ont dit qu’ils avaient l’ordre de me reconduire à la maison funéraire.

Nous avions fait 3 ou 4 mètres lorsque j’entendis une voix s’élever:  » Nous ne sommes pas sortis d’affaire avec ce SOB. Ramenez-le « . Un autre capitaine, que je n’avais jamais vu, un roux aux yeux méchant et inquisiteurs, m’a alors déclaré:  » Vous n’avez rien vu, il n’y a pas eu de crash ici, et si vous dites quoi que ce soit, vous aurez un tas d’ennuis. » J’ai répondu:  » Hé, regardez monsieur, je suis un civil et vous ne pouvez pas me faire quoi que ce soit « . Il m’a dit:  » Si, nous pouvons, quelqu’un ira jeter tes os sur le sable « . Il y avait un sergent noir avec un pad à la main qui a alors commenté:  » Il ferait de la bonne nourriture pour nos chiens ». Le capitaine a ordonné:  » Mettez le SOB dehors « . Les agents de la Police Militaire m’ont suivi jusqu’à la maison funéraire.

Le lendemain, j’ai essayé d’appeler l’infirmière pour voir ce qui se passait. Vers 11h00, elle m’a rappelé à la maison funéraire et elle m’a dit:  » Je dois te parler « .
Nous avons décidé de nous rencontrer au club des officiers. Elle était bouleversée. Elle m’a dit:  » Avant de te parler, je veux que tu me fasses le serment sacré de ne jamais mentionner mon nom, car je pourrais avoir un tas d’ennuis  » et j’ai accepté.

Elle m’a alors raconté qu’elle était allée s’approvisionner dans une pièce où deux médecins effectuaient une autopsie préliminaire. Ces médecins lui avaient dit qu’ils avaient besoin d’elle pour prendre des notes au cours de la procédure. Jamais elle n’avait senti une odeur aussi horrible au cours de sa vie, et jamais elle n’avait vu de chose aussi épouvantable:  » C’était quelque chose que personne n’avait jamais vu « . Alors qu’elle parlait, je m’inquiétais car elle semblait en état de choc.

Elle m’a dessiné un schéma des organes, y compris un bras avec une main qui ne comptait que quatre doigts; les médecins avaient noté que le bout des doigts étaient constitués de petits coussinets ressemblant à des ventouses. Elle m’a expliqué que leurs têtes étaient disproportionnées par rapport à leurs corps, leurs yeux enfoncés, leurs crânes flexibles, leurs nez concaves avec seulement deux orifices et leurs bouches de fines fentes. Les médecins avaient déclaré qu’ils avaient du cartilage à la place de dents. Leurs oreilles étaient seulement de petits orifices avec rabats. Ils n’avaient pas de cheveux, et leur peau était noire, peut-être en raison de l’exposition au soleil. Elle m’a donné les dessins qu’elle venait de faire.

Il y avait trois corps; deux étaient mutilés et démembrés, comme s’ils avaient été attaqués par des prédateurs, mais le dernier était plutôt intact. Ils faisaient entre 1m et 1m20 de haut. Elle m’a raconté que les médecins lui avaient dit:  » Ce n’est pas quelque chose que nous avons déjà vu, il n’y a rien de ce genre dans les manuels médicaux « . Durant l’autopsie, elle s’était sentie mal, tout comme les docteurs. Ils avaient du éteindre l’air conditionné car ils avaient peur que l’odeur ne répande dans l’hôpital. Ils ont du se déplacer dans un hangar à avions.

Je l’ai ramenée à la caserne des officiers. Le lendemain, j’ai appelé l’hôpital pour voir comment elle se sentait, et ils m’ont répondu qu’elle n’était pas disponible. J’ai essayé de la contacter durant plusieurs jours, et une infirmière m’a finalement déclaré que la lieutenant avait été transférée avec d’autres membres du personnel. Environ deux semaines plus tard, j’ai reçu une lettre de sa part. Elle disait que nous pourrions discuter de l’incident par lettre à l’avenir. Je lui ai répondu et deux semaines plus tard, ma lettre m’est revenue avec dessus:  » Retour à l’envoyeur, décédée « . Plus tard, l’une des infirmières de la base m’a raconté qu’elle et cinq autres infirmières étaient mortes dans un accident d’avion alors qu’elles effectuaient une formation.

Le shérif George Wilcox et mon père étaient des amis très proches. Un matin, après les événements de la base, le shérif nous a rendu visite et il a déclaré à mon père:  » Je ne sais pas dans quel genre de problèmes s’est mis Glenn, mais dites à votre fils qu’il ne sait rien et n’a rien vu à la base « . Il a ajouté:  » Ils veulent votre nom et le nom de votre femme, votre adresse et celle de vos enfants « . Mon père s’est immédiatement rendu à la maison funéraire et m’a demandé dans quel genre d’ennuis je m’étais fourré. Il m’a raconté la conversation qu’il avait eu avec le shérif Wilcox, et je lui ai rapporté les événements de la journée précédente. Il était la seule personne à qui j’avais raconté cette histoire, jusqu’à tout récemment.

J’avais rangé les croquis que l’infirmière m’avait donné ce jour-là. Récemment, à la demande d’un chercheur, j’ai essayé de les retrouver parmi mes fichiers personnels à la maison funéraire, mais ils avaient tous été détruits.

Je n’ai pas été payé et l’on ne m’a rien donné de valeur pour faire cette déclaration, qui est la vérité telle que je m’en souviens. « 

Signé: Glenn Dennis  Date: 07/08/91  Témoin de la signature: Walter G. Haut

Glenn Dennis refusa obstinément de révéler le nom de la jeune infirmière impliquée dans l’affaire. Il fut très durement critiqué pour ce refus et son témoigne considéré sans grand valeur.

En 1990, le Général Thomas DuBose, chef d’état-major du général Ramey en 1947, fit une déclaration sous serment au court de laquelle il déclara:  » C’était une histoire de couverture. Toute cette histoire de ballon. C’est la partie de l’histoire qu’on nous a demandé de donner au public et aux journaux et c’est tout « .

En 1994, une enquête officielle sur l’affaire Roswell fut ordonnée. Le rapport rendu en 1995 par le colonel Richard Weaver affirmait que les débris retrouvés étaient ceux d’un ballon appartenant à un projet secret appelé Mogul. Ce projet, élaboré pendant la guerre froide, servait apparemment à repérer une éventuelle activité nucléaire en provenance de l’Union-Soviétique.

Le 26 mars 1995, une dépêche de l’AFP rapportait l’existence d’un film tourné 50 ans auparavant et montrant l’autopsie d’un extraterrestre après l’accident d’une soucoupe volante. Aussitôt dénoncé comme un canular, ce film causa énormément de torts à l’affaire de Roswell, mais également à l’ufologie en général.

En 1997 l’armée de l’Air rendit public un second rapport intitulé  » The Roswell Report: Case Closed  » ( » Le Rapport Rosell: Affaire Classée « ). Cette enquête, qui tentait d’expliquer les cadavres d’origine extraterrestre que certains affirmaient avoir vus, supposait que les témoins avaient, en réalité, confondu des mannequins de bois utilisés pour des essais en parachutes avec des corps extraterrestres.
Si l’histoire du projet secret Mogul avait troublé les esprits, l’idée de mannequins confondus avec des cadavres extraterrestres renforça l’idée que l’armée cachait quelque chose. Walter Haut, l’ancien porte parole du colonel Blanchard, commenta d’ailleurs cette annonce d’un mot d’esprit: » You have to be a dummy not to recognize a dummy!  » ( » Il faut être un idiot pour ne pas reconnaitre un mannequin! « ).

Le colonel Corso, le général Trudeau et les mannequins utilisés par l’armée

Entre 1961 et 1963, le Colonel Philip J. Corso avait travaillé au Pentagone où il était l’assistant du Général Arthur Trudeau, qui dirigeait le département militaire  » Recherche et développement « . Concrètement, il était, à ce moment là, responsable du bureau des technologies étrangères, extérieures à ce monde.
Le colonel était réputé pour son livre très controversé, The Day After Roswell, qui lui avait valu de nombreuses critiques. Le 16 juillet 1988, Philip Corso succombait d’une attaque cardiaque et l’on découvrait alors qu’il avait laissé des documents qu’il tenait à voir rendus publics après sa mort, ce qui fut le cas douze ans plus tard. Parmi ces manuscrits, se trouvait cet affidavit, certifié par l’avocat Peter A. Gersten, directeur d’une organisation à but non lucratif vouée à mettre fin au secret entourant les manifestations extraterrestres sur notre planète.

 » Moi, Colonel Philip J. Corso, retraité, jure par la présente, sous peine de parjure, que les déclarations suivantes sont véridiques:

Je confirme que j’ai été membre et officier du défendeur pendant les évènements rapportés ci-dessous.
Que c’est au cours de mon mandat avec le défendeur que j’ai été membre du Conseil de Sécurité National du Président Eisenhower et dirigé le service du Bureau des Technologies Étrangères au département de Recherche et Développement du défendeur.

Qu’autour du 6 Juillet 1947, alors que j’étais stationné à Fort Riley, au Kansas, j’ai personnellement observé une créature non-humaine d’une mètre vingt de haut avec des mains bizarres à quatre doigts, des pieds et des jambes fines et une tête surdimensionnée en forme d’ampoule incandescente. Les orbites étaient surdimensionnées en forme d’amande, et elles pointaient vers un petit nez. Le crâne de la créature était tellement gros que tous les éléments de son visage se trouvaient sur sa face, et qu’ils occupaient seulement un petit cercle sur la partie inférieure de sa tête.
Il n’y avait aucun sourcils ni autre indication de pilosité faciale. La créature avait seulement une fente minuscule qui lui tenait lieu de bouche et elle était complètement fermée, ressemblant plus à une pliure ou une échancrure entre le nez et le bas d’un crâne sans menton plutôt qu’à un orifice pleinement opérationnel.

Qu’en 1961, je suis entré en possession de ce que j’appelle le  » dossier Roswell « . Ce dossier contenait des rapports de terrain, les rapports d’autopsies médicales et des débris technologiques provenant du crash d’un véhicule extraterrestre à Roswell, au Nouveau Mexique, en 1947.
Que j’ai personnellement lu les rapports d’autopsie médicale qui se réfèrent à la créature décrite précédemment que j’ai vue en 1947 à Fort Riley au Kansas.
Que ces rapports indiquaient que l’autopsie avait été réalisée à l’hôpital Walter Reed, qui était sous l’autorité du défendeur à cette époque. Le rapport d’autopsie se référait à une créature en tant que :  » Entité Biologique Extraterrestre « .

Colonel Philip Corso J. mai 1998.

En 2012, à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de l’affaire Roswell, Chase Brandon, ex-agent de la CIA, affirma avoir découvert des preuves de la véracité du crash. Il racontait qu’au milieu des années 1990, il était rentré dans une section spéciale du siège de la CIA à Langley, en Virginie, appelée Historical Intelligence Collection:

 » C’était dans un endroit vouté, une boite attira particulièrement mon attention. Il y avait un mot sur le dessus: Roswell. J’ai fouillé à l’intérieur, puis j’ai remis la boite sur l’étagère et j’ai dit:  » Mon Dieu, c’est vraiment arrivé!
La boite contenait des documents écrits et des photographies, et c’est tout ce que je vais dire sur le contenu de cette boite.
Ça n’était pas un fichu ballon météo, c’était ce que les gens ont d’abord rapporté. C’était un engin qui ne venait manifestement pas de cette planète. Je sais de façon absolue qu’un vaisseau venu d’un autre monde s’est écrasé à Roswell, que les militaires ont ramassé non seulement une épave, mais aussi des cadavres et que tout cela a été rendu public pendant un court laps de temps « . Bien évidemment, Chase Brandon a été immédiatement accusé d’avoir fait ces déclarations afin de faire de la publicité pour son nouveau livre, The Cryptos Conundrum.

Ces dernières années, de nouveaux témoignages, d’anciens militaires, de membres de leurs familles ou de civils, sont venus étayer le dossier déjà bien fourni de l’affaire Roswell. Les sceptiques et les partisans du crash continuent à affronter leurs théories sans jamais parvenir à s’accorder et il est évident que le débat n’est pas prêt d’être clos. En conclusion, je vous propose ce petit tableau récapitulatif qui vous permettra de reconnaitre aisément tout engin non-identifié traversant le ciel. (Weather Ballon= Ballon météorologique, Swamp Gas= Feu Follet)

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