Le Skunk Ape

Le Skunk Ape (le Singe Puant) est un grand mammifère recouvert de poils, un bipède proche du Bigfoot, qui a été signalé à de nombreuses reprises en Floride, mais également en Caroline du Nord et en Arkansas. Le Skunk Ape tiendrait son nom de son apparence simiesque et de la terrible odeur d’œufs pourris qui accompagne chacune de ses apparitions. Diverses hypothèses ont d’ailleurs été émises quand à cette particularité. Certains affirment que la créature sent le méthane car elle se dissimule dans des nids de crocodiles remplis de cadavres d’animaux et de gaz des marais, alors que d’autres la soupçonnent de ne jamais se laver. Et peut-être y a-t-il un fond de vérité dans ces deux théories.
Le Skunk Ape pourrait atteindre les deux mètres et les deux cent kilos pour les plus grands spécimens mâles mais les femelles seraient beaucoup plus petites, mesurant entre 1m50 et 1m80 et pesant dans les 80-110 kg au maximum. La créature serait recouverte d’une épaisse fourrure rougeâtre, elle aurait une tête disproportionnée par rapport à son corps et, si l’on en croit ses empreintes, ses pieds ne seraient pourvus que de quatre doigts. Certains témoins lui prêtent des yeux rougeoyants ou verts luminescents, mais il est plus que vraisemblable que le flash des appareils photo, les phares des voitures ou tout simplement la lumière se reflétant dans leurs prunelles créent parfois cette illusion.

Le Skunk Ape mènerait une existence nomade mais certains indices laissent à penser qu’il passerait beaucoup de temps dans des cavernes souterraines ou des nids de crocodiles. Des aires de repos auraient également été découvertes, fournissant aux chercheurs de nombreux échantillons de poils et d’excréments qui auraient permis de déterminer lson régime alimentaire. Le Skunk Ape se nourrirait de fruits, de fougères, de glands mais également d’oisillons, de poissons, de reptiles et de grands mammifères comme les cerfs et les sangliers. Il est réputé pour être très agressif envers les chiens et il s’en prendrait régulièrement au bétail, particulièrement aux plus petites espèces, tuant chèvres et poulets.
Il n’existe aucune certitude quand à ses origines. Certains pensent que le Skunk Ape est une espèce inconnue de primates, alors que d’autres croient qu’il est une manifestation paranormale, un mythe ou même un canular.
De vieilles rumeurs font état d’êtres humains mangés par un Skunk Ape, mais elles restent des légendes. Bien que de nombreux camps de chasse aient été détruits et que plusieurs personnes, prétextant la légitime défense, aient tiré sur le Skunk Ape, il n’existe actuellement aucune preuve que la créature ait jamais attaqué un être humain.

Empreintes présumées du Skunk Ape

De nombreux témoignages sur la créature ont été rassemblés, parfois accompagnés de photographies, de films, ou d’empreintes. Je vous propose d’en découvrir quelques uns:

Les plus anciennes observations du Skunk Ape remontent à plus de deux cent ans mais le premier témoignage publié date de 1942. Cette année là, un homme rapporta qu’une créature avait grimpé sur l’un de ses marchepieds et qu’elle y était restée pendant près de 400 mètres.

En 1957, deux chasseurs affirmèrent que des créatures avaient envahi le campement qu’ils avaient établis dans le marais de Big Cypress.

En 1969, à Davie, en Floride, Henry Ring aurait aperçu un énorme Bigfoot noir poursuivi dans des chiens dans une orangeraie. Les chiens l’auraient rabattu et la créature aurait fini par plonger dans le canal.

Au mois de février 1971, dans le marais de Big Cypress, M. H.C. Osbon, membre de la Penninsular Archaeological Society, rapporta avoir vu une créature de 2m10 et de 300kg:
 » Nous étions cinq à ce moment-là, et depuis des années nous entendions des rumeurs à propos d’un homme-singe qui courait dans les marécages. Je n’avais jamais prêté attention à ces rumeurs mais maintenant, après avoir vu cette créature au printemps dernier, je les crois. « 
M. Osbon et ses amis cherchaient des reliques indiennes dans un endroit reculé du marais de Big Cypress quand ils virent un animal qui ressemblait à un homme:  » C’est venu à 2m de nous. C’était la troisième fois de la matinée que nous entendions quelque chose bouger près de la tente. Nous sommes sortis et il était là, immobile, nous regardant pendant que nous l’observions. Il n’est pas resté très longtemps et s’est mis à courir avant que nous nous soyons remis de notre surprise. Le lendemain matin, nous avons découvert ses empreintes. Elles ressemblaient à celles d’un homme. J’en ai fait un moulage. « 
La même année, les sergents Harry Rose et Joseph Simboli aurait entendu une créature qui rôdait autour de bâtiments abandonnés dans la ville de Davie puis ils l’auraient aperçue alors qu’elle s’enfuyait dans l’orangeraie.

Le 9 janvier 1974, une créature ressemblant au Skunk Ape mit en échec les forces de police. Vers 12h40, Richard Lee Smith, agé de 35 ans, téléphona à la police pour signaler qu’il avait fait une embardée avec sa Cadillac en tentant d’éviter une énorme créature velue de 2m40 mais qu’il l’avait néanmoins heurtée en revenant en arrière.
Une patrouille fut immédiatement dépêchée sur l’U.S. 27, près d’Hollywood Boulevard, et à leur arrivée l’agent Johnson fit aussitôt passer un test d’alcoolémie à Smith:  » Smith avait très très peur et il était très très sobre. « 
Si les traces d’impact sur la voiture ne laissaient aucun doute sur le déroulement des événements, certains, comme le sergent Charles Marrs, restaient sceptiques quand à la nature de la rencontre:  » Le gars a heurté quelque chose. Mais c’était la nuit, il faisait sombre et il ne sait pas ce qu’il a frappé. « 
Deux heures plus tard, à 3h30 du matin, un officier de police de la ville de Dade signala à ses confères de Broward que la créature avait été aperçue sur la même route à 8 km de la première observation:  » Un homme a appelé et il a dit qu’il avait vu une grosse chose de 2m10 ou 2m40 de haut et qu’elle boitait. « 
Les patrouilles de police des deux villes se ruèrent alors sur les lieux et, selon la porte-parole de la police:  » Ils ont vu quelque chose dans les buissons. Ils ont mis les lumières sur lui et ça s’est arrêté. Ils ne l’ont pas poursuivi car ils ne savaient pas vraiment ce que c’était.  » Afin de faciliter les recherches un hélicoptère fut envoyé sur place mais la créature avait disparu à son arrivée. Cependant, en survolant la zone, l’hélicoptère découvrit quelques larges empreintes de pieds, aussi une battue fut-elle organisée, sans succès.
Au cours de l’automne de la même année, de nombreux observateurs rapportèrent la présence d’une créature velue, simiesque, courant sur deux jambes, dans les quartiers de la banlieue de Dade, en Floride. Tous s’accordaient à dire qu’il en émanait une terrible odeur.

Le 2 février 1975, à deux heures du matin, Richard Davis fut une nouvelle fois réveillé par les aboiements de son chien. Cela faisait maintenant trois semaines que Davis, qui vivait dans une maison isolée de Cape Coral, au nord-ouest de Fort Myers, était dérangé toutes les nuits par son chien qui aboyait, supposait-il, à un rôdeur.
Cette nuit-là, excédé, il prit un calibre 22 et il se rendit dans la cour pour voir qui s’y trouvait. Là il aperçut une créature de 2m70, aux poils gris-bruns qui se tenait debout à environ 15 mètres de lui. David lui aurait alors tiré dans la poitrine et elle se serait enfuie. Plus tard, il découvrit une grande empreinte sur son unité de climatisation.
Ted Ernst, un avocat de Key West, membre de la Fondation American Anthropological Research basée à Big Pine Key, visita Davis peu après. Il se montra impressionné par l’empreinte et après l’avoir examinée il en conclut à sa probable authenticité:  » Nous sommes allés visiter le gars avec l’idée de l’interviewer sur sa rencontre. Je me souviens qu’il avait très peur et qu’il était avec son chien. « 

Au cours de la même année, Cary Kanter, un agent de sécurité de 24 ans, affirma qu’il avait tiré sur un Skunk Ape alors qu’il gardait un chantier de construction près de West Palm Beach:  » J’ai levé mon fusil et je lui ai ordonné de s’arrêter mais il a continué à avancer vers moi. Et ce que j’ai vu m’a fait dresser les cheveux sur la tête. Il était énorme, environ 2m10 de haut, très poilu et soit il était penché, soit il n’avait pas de cou du tout. Et si vous le pouvez, évitez de renifler cette chose. Elle sentait comme si elle avait pris un bain dans des œufs pourris. L’odeur m’a fait monter les larmes aux yeux et couler le nez. « 
A la mi-juin, trois jeunes habitants de la ville de Grove croisèrent deux fois le Skunk Ape au cours de la même nuit. Il faisait 2m10 de haut, ses poils étaient roux et il grogna en les voyant.

Toujours en 1975, un détachement de 14 hommes mirent fin à plusieurs mois de terreur pour les résidents de Bushnnell en capturant  » l’homme sauvage de Green Swamp « . Malheureusement, le prétendu homme sauvage s’avéra être un marin originaire de Taïwan, un homme nommé Hu Tu Mei. Il avait échappé aux services d’immigration de Tampa qui voulaient l’expulser et il s’était enfui dans le marais. Là, il subsistait principalement en mangeant de la viande de tabous qu’il matraquait à mort avec un tuyau d’un mètre:  » Je pensais qu’ils étaient de petits cochons dont personne ne voulait « , déclara-t-il par la suite.
Hu avait survécu pendant huit mois dans les marais, jusqu’à ce qu’une série de témoignages sur un homme sauvage qui pillait les champs de maïs et volait dans les maison parviennent à la police. Six semaines de recherches avaient été nécessaires pour parvenir à le localiser. Quand le malheureux fut découvert et arrêté, il donna une multitude de coups de pieds, criant et chantant. Si l’histoire semble drôle, elle a néanmoins une fin tragique. Face aux menaces de déportation, Hu se pendit dans la cellule de sa prison du comté de Sumter. (Le SunSentinel)

Différents articles relatant des rencontres en 1974, 1975 et 1976

En juin 1976, John Holley, de Fort Myers, roulait sur une route poussiéreuse en compagnie de son frère et d’un ami quand ils aperçurent le Skunk Ape près d’un bosquet de pins à 10 mètres de la route:  » Il se tenait debout, juste comme vous et moi. Il semblait faire 1m80 et il avait de longs poils noirs. « 
Le témoin rapporta que la créature s’était réfugiée dans les bois quand il avait arrêté sa camionette et qu’il en était descendu:  » Il n’a pas couru ou quoi que ce soit. Il marchait juste rapidement, faisant de très grandes enjambées. « 
Deux jours plus tard, John Holley et le shérif Warren Vallier retournèrent sur les lieux et découvrirent que la créature avait laissé des empreintes dans la poussière. Pour le shérif:  » Si c’est la créature qui a fait ces traces, alors elle était probablement lourde et je crois que quelque chose a été vu par ces hommes. « 

En 1977, Charlie Stoeckman, un ancien policier et vétéran du Vietnam dont les voisins disaient qu’il était difficilement impressionnable, fit état d’une série de rencontres avec un primate velu et malodorant de 2m40/2m70 sur une exploitation forestière près de son domicile dans les Keys.
Stoeckman disait avoir vu la créature à quatre reprises dont une en compagnie de son fils de treize ans. Dans un article publié en août 1977, il expliquait que sa famille ne se sentait plus en sécurité dans leur maison de Tavernier et qu’ils allaient déménager:  » Je veux foutre le camp des Keys « .

Un soir du mois de juin 1976, à 22 heures, alors qu’il venait de sortir pour voir ce qui perturbait les volatiles de leur bassecour, un garçon de 12 ans rapporta avoir aperçu une grande créature poilue ressemblant à un singe.
Quelques jours plus tard, Leon Woodard et trois de ses voisins fouillaient la forêt près de la maison du jeune garçon quand soudain ils remarquèrent une créature de plus de 2m10  » qui n’était pas humaine et ressemblait à un singe.  » Elle ne faisait pas de bruit, elle marchait sur deux pieds et elle sentait comme du sulfure brûlé.  » Alors qu’elle se trouvait à 7 mètres de distance devant eux, l’un des hommes aurait tiré sept fois dessus avec son fusil. La créature se serait alors tourné vers eux avant de s’enfuir. D’après le tireur, les balles ne lui faisaient rien.

Le 11 février 1977, le Palm Beach Post rapporta que le Skunk Ape avait été repéré à Delray Beach. Dans cet article, un homme expliquait qu’une créature de 2m10 avait sauté devant sa voiture à l’ouest de Delray Beach et le gérant du terrain de golf de la ville prétendait l’avoir vue vers 1 heures du matin, alors qu’elle buvait de l’eau du lac:
 » Il était en bas en train de boire de l’eau. Il faisait au moins 2m10 de haut et il était très large d’épaules. Il était vraiment poilu, de longs poils noirs hirsutes, il ne portait pas de vêtements et il sentait mauvais comme un putois. « 
L’homme s’était alors empressé de refermer sa fenêtre et les portes de son pickup puis il avait éclairé la créature de ses phares. Elle avait alors regardé vers lui, puis elle s’était lentement éloignée vers le nord et elle avait disparu dans les bois.

Article du Palm Beach Post

En cet été 1978, la journée avait commencé normalement pour le pilote d’hydroglisseur Mitchell Bridges, âgé de 42 ans.
Ce matin-là il faisait visiter l’Everglades Holiday Park à ses 14 passagers, des touristes pour la plupart, et il se préparait à leur proposer l’une de ses activités les plus populaires, nourrir les oiseaux et les alligators, quand il comprit que quelque chose n’allait pas:  » Je n’entendais pas les oiseaux et ceux que je voyais agissaient drôlement, il semblait nerveux… Brusquement, j’ai vu une branche de houx bouger à environ 20 mètres puis il est sorti. « 
Bridges connaissait particulièrement bien la faune locale et les légendes de la région aussi devina-t-il immédiatement qu’il s’agissait du Skunk Ape:  » J’ai toujours pensé que c’était une sorte de blague, j’imaginais que quelqu’un revêtait un costume. Mais quand j’ai vu cette chose, j’ai su que ça n’était pas un déguisement. De plus, il n’y avait aucun moyen pour quiconque d’arriver où il se tenait sans l’aide d’un hydroglisseur, et nous étions le seul hydroglisseur de cette partie des Everglades. « 
D’après Bridges, la créature mesurait 2m10/2m40 de haut:  » Nous n’avions pas un bon aperçu de ses yeux, mais il avait des poils sur tout le corps et il n’était pas aussi épais qu’un singe. Et puis, un singe n’est pas aussi grand, et il ne regarde pas comme il se faisait. Je sais à quoi ressemble un singe. « 
En apercevant la créature, les passagers du bateau s’étaient imaginé que le  » monstre  » faisait parti de la visite mais en rentrant à la station, ils réalisèrent leur méprise. (Le SunSentinel)

En 1993, près de Pine Lakes, en Floride, un homme roulait en voiture quand soudain, après une courbe en S, il aperçut une créature accroupit sur la route, lui tournant le dos. Elle avait une main sur son genou et elle ramassait quelque chose sur le sol de son autre main. Ses bras semblaient vraiment très longs. Quelques secondes plus tard, alors qu’il arrivait sur elle, l’homme freina brutalement pour tenter d’éviter ce qu’il avait pris pour un ours. En entendant le crissement des freins, la créature regarda par-dessus son épaule et quand elle vit les phares, elle se redressa rapidement puis elle s’élança dans les bois en courant à une vitesse folle. Elle se tenait droite, un peu comme un homme, mais elle balançait ses bras d’un côté à l’autre en rythme, comme pour créer une dynamique. Apparemment, la créature avait été dérangée en plein repas car elle laissait derrière elle ce qui paraissait être un opossum écrasé.

Le 25 novembre 1997, Steve Krause, un touriste, s’était arrêté pour examiner les plantes aquatiques qui poussaient dans le fossé de drainage le long d’une route de la ville de Collier quand soudain il eut le sentiment étrange que quelque chose le regardait. Levant les yeux, il eut tout juste le temps d’apercevoir une grande créature simiesque se lever du fossé où elle était dissimulée et s’enfuir dans le marais:  » Je ne l’ai pas bien vu. Il était très rapide malgré sa grande taille. Quand je l’ai regardé, il était déjà loin dans la brousse.  » D’après sa description, c’était une sorte d’homme-singe de plus de deux mètres pesant dans les 130 kg et qui semblait recouvert d’une fourrure très sombre .
La même année, des touristes étrangers qui voyageaient dans un bus aperçurent le Skunk Ape près de la petite ville d’Ochopee et un naturaliste travaillant dans les Everglades rapporta avoir repéré une créature qu’il décrivit comme un primate de 2m10.

Le 13 octobre 1998, le journal le Daily Naples rapporta que David Shealy, le propriétaire d’un terrain de camping de Collier, aurait pris 27 photos d’une grande créature de 2m10 marchant à travers les Everglades. Depuis plus de huit mois, Shaely passait deux heures par nuit, toutes les nuits, à attendre dans une maison perchée sur un arbre dans l’espoir d’apercevoir la créature.
La même année, Vince Doerr, le chef des pompiers d’Ochopee, affirma également avoir pris une photo du Skunk Ape au mois de Juillet et le National Park Service des États-Unis affirma que le Skunk Ape n’existait pas.

Deux des photos de David Shealy

Le 9 décembre 2000, un homme se promenait dans les bois, près d’Allegan Swan Creek, quand il entendit le craquement d’une brindille juste derrière lui. Se retournant, il aperçut une énorme créature qui marchait droit vers lui. Elle mesurait 1m80 et elle devait peser entre 100 et 130 kg. Sa forme générale, ses bras et ses jambes semblaient proches de celles d’un homme mais elle était recouverte de poils bruns. Ses mains étaient immenses, tout comme ses pieds, et une horrible odeur de moisi émanait de son corps.
Quand l’homme s’arrêta pour la regarder, la créature s’immobilisa à son tour. Soudainement effrayé, l’homme prit conscience qu’il se trouvait loin de toute civilisation et qu’il ne portait qu’un couteau de pêche sur lui. Au bout de quelques secondes, la créature recommença à avancer vers lui et l’homme repartit prudemment dans l’autre sens. Soudain, un grognement s’éleva dans les airs et l’homme se mit à courir aussi vite qu’il le pouvait.

Le 29 Décembre 2000, une lettre signée  » God Bless  » et adressée au  » services des animaux  » parvint au bureau du shérif de Sarasota. La lettre racontait la rencontre d’un couple de retraités avec une créature qu’ils n’avaient pas su identifier mais que le mari, trouvant qu’elle ressemblait à un orang-outan, avait surnommée ainsi. A cette lettre, étaient jointes deux photos relativement claires de la créature.
Dans sa lettre, la femme, qui souhaitait garder l’anonymat, rapportait qu’au début de l’automne 2000, son mari et elle avait remarqué la visite régulière d’un grand singe dans leur arrière-cour:
 » Les deux nuits précédentes, il avait pris les pommes que ma fille avait apportées sous le porche à l’arrière de la maison. Ces photos ont été prises la troisième nuit, alors qu’il venait de piller mes pommes. « 
Elle était sortie dans sa cour après avoir entendu des bruits étranges puis elle avait pointé sa caméra vers la haie à l’arrière de sa propriété et le flash lui avait alors révélé l’étrange visiteur qui se dissimulait dans l’obscurité:  » Quand j’ai pris la première photo, je ne l’avais même remarqué tellement il était sombre. Quand le flash est parti pour la deuxième fois, il s’est levé et a commencé à bouger. J’ai alors entendu l’orang-outan marcher dans les bois. « 
Elle expliquait qu’il lui était difficile d’évaluer sa taille mais elle pensait qu’il faisait dans les deux mètres quand il était à genoux et elle soulignait que sa mauvaise odeur était restée longtemps après son départ. Après avoir pris les deux photos, la femme avait soudainement réalisé combien la créature était près d’elle et elle s’était empressée de rentrer dans la maison. La nuit suivante, l’intrus s’était montré une nouvelle fois, puis le couple avait acheté un chien et il n’était jamais revenu:  » Il revint seulement la nuit suivante après ça, il a prit quelques pommes que mon mari avait mis de côté pour pouvoir les surveiller. On avait laissé quatre pommes et j’avais coupé deux d’entre elles par la moitié mais l’orang-outan a seulement pris les pommes entières. Nous ne l’avons pas vu les prendre. Nous avons attendu puis nous sommes allés nous coucher. « 

Une des deux photos envoyées au bureau du Shérif de Sarasota

Plus récemment, en 2011, Bill et Carolyn Bridges, de Quincy, contactèrent la Bigfoot Field Researchers Organization pour leur signaler qu’ils étaient parfois visités par une grande créature humanoïde et leur demander de venir enquêter. Ils possédaient quelques  » preuves  » de leurs affirmations, des photos et des vidéos montrant le poteau d’une clôture écrasé et une mangeoire pour oiseaux brisée dont le support avait été complétement tordu mais la plus impressionnante restait probablement l’empreinte de main que la créature avait laissé sur la porte de la véranda. Carolyn expliquait qu’une nuit, elle avait avait entendu un grondement monstrueux sous son porche et que le lendemain matin, elle avait découvert cette empreinte. Elle l’avait mesurée, photographiée et elle en avait conclu qu’avec ses 27 cm, cette empreinte était bien plus grande que celle d’une main humaine.
Au cours de l’enquête effectuée sur place, les membres de la BFRO auraient réussi à enregistrer les grognements et à capturer plusieurs images thermiques de la créature.

Malgré les nouveaux témoignages, les vidéos et les photos qui viennent chaque année grossir le dossier du Skunk Ape, son existence n’a toujours pas été formellement prouvée. Et en attendant de plus amples informations, il reste donc une légende.

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