La Possession de Don Decker

Don Decker

En 1983, à Stroudsburg, en Pennsylvanie, peu après la mort de son grand-père, Don Decker devint la victime de terribles phénomènes qui laissaient à penser qu’une force démoniaque le possédait.

Possession et Exorcisme

Article sur le Phénomène

En 1983, Donald Decker, âgé de 21 ans, purgeait une peine de prison pour recel d’objets volés quand son grand-père, James Kidsbar, mourut d’une cirrhose du foie. Afin d’assister à son enterrement, qui devait se tenir le 24 février à Stroudsburg, en Pennsylvanie, Don bénéficia d’une permission exceptionnelle, mais si le monde semblait pleurer le vieil homme, il avait du mal à se sentir attristé par sa disparition. En fait, il se sentait même soulagé et pour la première fois depuis longtemps il caressait l’espoir d’une vie meilleure. A cette époque tout le monde l’ignorait mais son grand-père avait abusé de lui lorsqu’il était enfant et depuis, ce cauchemar le hantait. A la fin de la cérémonie, ses parents rendirent un vibrant hommage au disparu, au cours duquel Don parvint à rester stoïque, puis comme sa mère refusait de l’héberger, elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui, le jeune homme accepta de passer la nuit chez certains de ses amis, Bob et Jeannie Kieffer, qui lui proposèrent de rester chez eux autant de temps qu’il le voudrait.

Bob Kieffer
Bob Kieffer

En revenant de l’enterrement, Don s’isola dans la salle de bain, mal à l’aise. Il avait repoussé les sentiments qui avaient déferlé sur lui lors des funérailles, et maintenant, ils le submergeaient. Il tentait de remettre de l’ordre dans ses pensées quand la température de la pièce chuta brusquement puis la lumière du néon se mit à vaciller et quelque chose d’indéfinissable sembla l’attaquer. Le visage d’un vieil homme apparut alors derrière la fenêtre, qui portait une couronne et le regardait d’un air mauvais. Soudain, Don ressentit une vive douleur et baissant les yeux vers son bras, il aperçut trois traces de griffures sanguinolentes au creux de son poignet. Le jeune homme s’empressa de ressortir de la pièce, mais il n’osa parler à personne de son épouvantable expérience.

Un peu plus tard dans la soirée, Don feuilletait un magazine, tranquillement assis dans un fauteuil, quand une nouvelle fois, l’air autour de lui devint plus froid. Semblant sombrer dans un état second, le jeune homme commença alors à fixer le néant d’un regard vide et au même moment, une goutte d’eau vint s’écraser sur le journal de Bob, qui lisait, assis sur le canapé juste en face de lui. Levant les yeux, Bob s’aperçut que l’eau dégoulinait le long des murs et stupéfait il appela sa femme, qui se trouvait dans la cuisine, lui demandant de venir voir ce qui se passait dans leur salon. De l’eau ruisselait sur la tapisserie, créant une multitude de petites rivières, et de grosses gouttes tombaient lourdement du plafond, qui s’abattaient indifféremment sur leurs visages ou sur la moquette. Pensant qu’une énorme fuite était responsable de ce désastre, Bob décida d’appeler leur propriétaire, M. Ron Van Why, afin de le prévenir. Pendant qu’il tentait de le joindre, Jeannie se précipita à la cuisine et elle en revint avec une batterie de casseroles. En rentrant dans la pièce, elle en tendit une à Don, qui était toujours assis dans le même fauteuil, l’air absent, et elle lui demanda de l’aider. Semblant sortir d’un rêve le jeune homme sursauta, et prenant machinalement le récipient, il le plaça sous la gouttière la plus proche. Bob expliqua à leur propriétaire qu’ils avaient un problème dont il ne pouvait pas vraiment expliquer la nature mais il lui promit qu’une fois sur place, il comprendrait aisément.

Ron et Romayne Van Why
Ron et Romayne Van Why

A son arrivée, Ron découvrit ses locataires en train d’éponger frénétiquement le plancher du salon. En constatant l’ampleur des dégâts, il en déduisit qu’une conduite d’arrivée d’eau avait du céder mais après avoir observé le phénomène pendant quelques instants, il s’aperçut que l’eau ne provenait pas uniquement du plafond, comme il l’avait initialement supposé, mais qu’elle sortait aussi des murs, et même du plancher. Perplexe, il décida d’appeler la police, prévenant également sa femme Romayne qui le rejoignit rapidement.

Peu de temps après, quand les officiers de police John Baujan et Richard Wolbert pénétrèrent dans la maison, ils se retrouvèrent trempés en quelques secondes. D’une inexplicable manière, le salon était noyé dans une brume épaisse et de l’eau coulait de partout, mais aucun tuyau ne passait dans cette partie de la construction et aucune autre pièce n’était affectée par le phénomène. Les policiers discutaient avec Bob et Jeannie quand soudain, de l’eau sembla se condenser dans les airs, formant une sorte de grosse goutte qui passa entre eux en flottant et se dirigeant vers la cuisine, elle sortit de la salle.

John Baujan et Richard Wolbert
John Baujan et Richard Wolbert

John et Richard la suivirent mais en arrivant dans la pièce suivante, ils s’aperçurent qu’elle avait disparu. Un frisson parcourut alors leur corps, qui suivit leur colonne vertébrale et leur fit se dresser les cheveux sur la nuque. Ils se sentaient nerveux, et ils avaient peur. Des choses se produisaient, qu’ils ne comprenaient pas et qu’ils n’auraient jamais crues possibles. Alors, comme ils ne savaient qu’en penser, les deux hommes décidèrent d’aller rédiger leur rapport. Bob et Jeannie Kieffer, qui n’avaient pas encore pris leur repas et qui étaient affamés, les suivirent de peu, obligeant Don, qui n’avait toujours pas bougé de son fauteuil, à les accompagner jusqu’à la pizzeria toute proche. Ils traversaient la rue quand soudain, la pluie s’arrêta de tomber dans le salon, à la grande surprise de Ron et Romayne, qui était restés pour garder la maison. Une pensée s’imposa alors à eux, que l’une des trois personnes qui venaient de sortir, leurs locataires ou Don, était responsable des manifestations. Ils ne savaient pas encore laquelle, mais aucune autre explication ne leur semblait possible.

Lorsque Pamela Scrofano, qui possédait la pizzeria, vit Don rentrer dans son restaurant, il lui fit penser à un zombie. Elle avait déjà rendu visite à Bob et Jeannie dans l’après-midi, elle avait pu observer le phénomène, et elle était convaincue que ces manifestations étaient l’œuvre du diable, qui possédait le corps de Don. Pour elle, la seule solution à leur problème était de contacter l’église et de faire venir un prêtre. Comme ils discutaient de la situation, assis autour d’une table, soudain la pluie se mit à tomber dans le restaurant, comme elle l’avait fait un peu plus tôt dans la maison. Don, qui semblait toujours dans un état second, fixait l’horizon de ses yeux vides, semblant regarder sans voir et écouter sans entendre. Affolée, Pam se précipita vers la caisse, où elle gardait un crucifix, et courant vers le jeune homme elle le lui passa autour du cou mais à peine la croix avait-elle touché sa peau qu’il se mit à crier, affirmant qu’elle le brûlait. Pamela prit alors le crucifix entre ses mains, et elle s’aperçut que la croix avait noirci, comme sous l’effet d’un feu intense:  » Vous regardiez Donny, et il était comme en transe. Il vous regardait, mais il ne savait pas que vous étiez là. J’ai dit à Jeannie qu’il devait être possédé. Nous nous sommes assis là. Quelques secondes plus tard, il y avait de l’eau partout dans la pizzeria. Je n’avais jamais vu quelque chose comme ça se produire. Je suis allée jusqu’à la caisse enregistreuse, j’avais un crucifix là-bas, je l’ai sorti et je l’ai mis sur lui. A la minute où il a touché sa peau, il a été brûlé. Personne n’aurait pu faire une telle blague. C’était bien réel. C’était Donny qui provoquait ça et il le faisait sans en avoir conscience. « 

Pam Scrofano
Pamela Scrofano

Alors que Bob et Jeannie conduisaient Don vers la sortie, Pamela leur ouvrit la porte et leur conseilla une nouvelle fois de l’amener à l’église pour qu’un prêtre le voit. Après leur départ, la pluie qui tombait dans la salle du restaurant s’arrêta subitement, comme elle était venue.

Don restait silencieux mais il se sentait responsable des phénomènes et l’incident qui venait de se produire à la pizzeria avait renforcé sa conviction: la pluie le suivait. Une fois de retour à la maison, Romayne et Jeannie, qui ne croyaient pas en l’hypothèse de la possession et qui pensaient que Don se moquaient d’elles, accusèrent le jeune homme de faire volontairement tomber la pluie grâce à un stratagème dont il avait le secret. Alors qu’elles criaient après lui, lui demandant d’arrêter ses plaisanteries, soudain les casseroles au-dessus de la cuisinière se mirent à bouger, venant taper répétitivement contre le mur, puis les pieds de Don décollèrent du sol, et le jeune homme se mit à léviter. Il flotta ainsi, suspendu dans les airs pendant quelques secondes, puis quelque chose le propulsa violemment en arrière et heurtant l’un des murs de la cuisine il retomba sur le carrelage, inconscient. La force ne l’avait pas simplement poussé comme l’aurait fait une main, il l’avait ressentie dans tout son corps, et il en était terrifié.

Quelques heures plus tard, une voiture de la police s’arrêta devant la maison, d’où John Baujan et Richard Wolbert descendirent. Ils avaient été appelés par les Kieffer, mais cette fois ils étaient passés chercher leur supérieur hiérarchique, qui était en civil et visiblement ennuyé d’avoir été dérangé à cette heure tardive. Quand les trois policiers pénétrèrent dans la maison, un brouillard dense flottait toujours dans le salon et des gouttes d’eau traversaient la pièce, verticalement et horizontalement. Le chef de la police de Stroudsburg aurait voulu trouver une explication aux phénomènes, mais comme il n’en voyait aucune, il choisit la seule que son esprit pouvait tolérer: ils faisaient l’objet d’une plaisanterie. Agacé, il ordonna alors à ses hommes de sortir immédiatement de la maison et insistant pour qu’aucun rapport ne soit rédigé, il exigea que l’affaire ne soit plus jamais évoquée.

Le lendemain, suite aux appels incessants de M. et Mme Kieffer, trois agents de police, parmi lesquels William Davies et le lieutenant John Rundle, désobéirent aux ordres de leur supérieur et retournèrent à la maison, bien décidés à découvrir la cause des manifestations. Après avoir expliqué à Don Becker qu’ils allaient tenter une petite expérience inoffensive, les policiers glissèrent un sac en papier sur sa tête puis ils lui demandèrent de mettre ses bras dans son dos et William Davies fit doucement glisser le chapelet qu’il avait apporté avec lui dans ses mains. A ce moment-là, sans même savoir ce qu’il venait de toucher, Don se mit à crier que l’objet le brûlait, et le policier récupéra rapidement le chapelet. D’une manière surprenante, et même si elle n’était pas véritablement brûlante, quand il la prit dans ses mains, la croix en or était encore chaude. A ce moment-là, la pluie se mit à tomber dans la chambre, et le soulevant dans les airs, quelque chose, comme une une force invisible, projeta violemment Don dans un angle de la pièce. Paniqués, les policiers coururent vers lui et soulevant le sac en papier qui recouvrait toujours sa tête ils s’aperçurent avec effroi que trois profondes griffures ornaient maintenant son cou, d’où s’écoulait un sang vermeil. Selon John Rundle:  » Soudain, il a été soulevé et il projeté au sol avec une violence incroyable, comme s’il avait été percuté par un bus. Il y avait trois griffures sur son cou, et ça saignait. Je n’ai aucune explication à cela et ça me laisse sans voix, encore aujourd’hui. « 

William Davies et John Rundle
William Davies et John Rundle

Ron avait longuement observé les phénomènes, et il en était arrivé à la conclusion que Don n’était responsable de rien, du moins volontairement. Alors, comme il souhaitait l’aider, il commença à téléphoner à tous les prêtres de la ville, dans l’espoir que l’un d’eux accepterait de pratiquer un exorcisme sur le jeune homme, mais tous refusèrent. Il finit néanmoins par trouver une prêcheuse évangéliste, le révérend Johnson, qui consentit à sa demande et vint les visiter le jour même. Une cérémonie fut alors organisée dans le salon, où la pluie ne cessait de tomber. Dès que la prédicatrice commença à prier, le jeune homme, qui était allongé sur le canapé, commença à convulser, son corps semblant trembler au rythme des mots. Le révérend Johnson continua à réciter ses prières sans se laisser troubler, et peu à peu, Don parut se calmer. Alors la brume se dissipa et l’eau cessa de couler. Le jeune homme commença alors à reprendre ses esprits, et dans les heures qui suivirent, il redevint lui-même. L’exorcisme avait été une extraordinaire réussite et plus jamais aucune manifestation ne vint perturber la maison des Kieffer. Les jours suivants se déroulèrent sans aucun incident, au grand soulagement de tous, et sa permission exceptionnelle arrivant à son terme, Don retourna au pénitencier de Monroe.

Le Combat Final

Prison Monroe

Quelques jours plus tard, dans le quartier de haute sécurité de la prison, un détenu appela un gardien, affirmant qu’il pleuvait dans sa cellule. Assis sur sa couchette, Don restait silencieux, ignorant la pluie qui ruisselait sur son visage et les complaintes de son codétenu. Quelques instants plus tôt, il s’était demandé s’il pouvait faire pleuvoir par sa seule volonté, et les gouttes d’eau avaient commencé à tomber, inondant rapidement le sol de la cellule. Après avoir fait sortir le prisonnier, qui était effectivement trempé, le gardien interrogea Don, dont l’état d’esprit avait changé. Le jeune homme lui expliqua alors qu’il avait le pouvoir de faire venir la pluie et que parfois, il parvenait à la contrôler. Le gardien, qui n’en croyait rien, le mit alors au défi de faire pleuvoir dans le bureau du directeur, puis comme le prisonnier restait silencieux, il partit sans plus attendre prévenir son supérieur.

Ce jour-là, vers 20h, le sergent David Keenhold, directeur de la prison de Monroe, rédigeait un rapport lorsqu’un surveillant frappa à sa porte pour lui raconter l’étrange histoire d’un détenu qui se vantait de pouvoir faire tomber la pluie à sa convenance. Le gardien inspecta rapidement la pièce sans rien trouver d’anormal et il était sur le point de ressortir quand soudain son visage se décomposa. Sur la chemise du directeur s’étalait maintenant une tâche humide de huit centimètres sur cinq. Le sergent Keenhold ne voyait pas comment un tel incident avait pu se produire, il était aussi surpris que son subalterne et presque aussi effrayé. Comprenant qu’il se trouvait face à quelque chose qui dépassait ses compétences, il décida de demander conseil au révérend William Blackburn:  » J’ai reçu un appel d’un gardien de prison complétement affolé. C’était David Keenhold. Il m’a demandé si je pouvais venir l’aider tout de suite. « 

David Keenhold et William Blackburn
David Keenhold et William Blackburn

Le révérend Blackburn se rendit immédiatement à la prison où un jeune homme timide du nom de Don Becker lui fut amené, qui semblait des plus calmes et qui réclamait son aide. Quand le prêtre demanda à Don de lui raconter ce qui lui arrivait, le jeune homme lui répondit qu’il avait le pouvoir de faire tomber la pluie et qu’il avait été brulé à deux reprises, par une croix et un rosaire. Le révérend, qui ne croyait pas un mot de ce qu’il venait d’entendre, lui dit alors qu’il ferait mieux d’arrêter de mentir et Don sembla brusquement changer d’attitude. Une épouvantable odeur, qui était pire que celle de la mort et qui avait tout de démoniaque, emplit alors la pièce et le prêtre comprit que quelques chose de mauvais se trouvait assis en face de lui.  » Je peux faire pleuvoir,  » répéta le jeune homme, articulant lentement et insistant sur les mots. Alors, levant une main, il frotta ses doigts les uns contre les autres et un voile brumeux, qui ressemblait à une bruine diabolique, remplit la pièce.  Prenant sa Bible entre ses mains, le révérend expliqua à Don qu’il allait prier pour lui, mais le jeune homme, ou ce qui parlait à sa place, refusa vigoureusement sa proposition. Le prêtre lui répondit que son avis lui était égal et sans plus se préoccuper de ses objections, il ouvrit la Bible et commença à lire.

La pluie n’épargnait aucun endroit de la pièce mais d’une étrange manière, aucune goutte d’eau ne venait mouiller les pages du livre saint. Ce petit miracle aurait du réconforter le révérend, mais loin de le rassurer, il le terrifiait. Sa peur était telle que tout au fond de lui, il sentait qu’il priait plus pour son propre salut que pour Don. Soudain, le jeune homme sembla se calmer et la pluie s’arrêta. Le révérend lui demanda de prier avec lui et des larmes coulèrent alors des yeux de Don, qui prit le prêtre dans ses bras et le remercia. Selon le père Keenhold:  » Il était possédé, pour moi cela ne fait aucun doute. Il n’y a pas un être humain qui aurait pu faire pleuvoir dans cette pièce. Il n’y avait aucune façon de le faire. Ce qu’il a fait venait de l’esprit, ça ne venait pas de Dieu. J’en suis sur, ça ne venait pas de Dieu. « 

Par la suite, Don ne connut plus jamais de phénomènes inexpliqués:  » C’est fini maintenant. Ça n’a pas recommencé et j’espère bien que cela n’arrivera plus jamais mais je vis quand même avec cette angoisse tous les jours. Et en ce qui concerne mon grand-père, je crois que c’est arrivé par sa faute. Il a abusé de moi quand j’étais petit, et cette fois encore, il a abusé de moi. « 

Personne ne sut jamais ce qui était arrivé à Don Decker cette année-là. Si le principal intéressé pensait que son grand-père était à l’origine de ses tourments, la plupart des témoins avaient eu l’impression d’assister à une possession démoniaque et comme le jeune homme se trouvait, à cette époque, particulièrement fragilisé, un cas de poltergeist n’était pas à exclure. A sa sortie de prison, Don trouva un travail de cuisinier dans un restaurant et son histoire fut l’objet de deux reconstitutions, une pour la série télévisée Mystères et une autre pour Paranormal Witness. En Octobre 2012, il fut arrêté pour incendie criminel et libéré sous caution. Selon les enquêteurs, il avait été embauché par le propriétaire pour faire brûler le Dana’s Restaurant and Tavern à Tobyhanna, en Pennsylvanie.

Sources: Historic Mysteries etc…

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