La Chose sans Nom de Berkeley Square

Au 50 Berkeley Square, dans le centre de Londres, il est une maison hantée qui fut longtemps présentée comme La maison la plus Hantée de Londres. Si la maison était réputée pour ses fantômes, la légende affirmait qu’une terrifiante créature se dissimulait en ses ténèbres, une bête Cthulhuienne qui sortait du néant pour voler la vie des téméraires qui s’aventuraient dans la chambre du second étage: la Chose sans Nom.

Construite en 1740 par William Kent, personne ne sait vraiment quels furent les premiers occupants de la grande maison de briques du 50 Berkeley Square. Néanmoins, si l’on en croit les rumeurs, elle aurait servi d’asile à un certain M. Dupré, ou du Pré, de Wilton Park, qui utilisait la chambre du second étage pour y enfermer son frère fou. En 1770, la maison devint la demeure du premier ministre George Canning. Durant son séjour, il rapporta avoir entendu des bruits étranges et expérimenté des phénomènes psychiques.

Thomas Lyttleton

Suite à un pari, le baron de Frankley, Thomas Lyttleton (1744–1779), membre du parlement, passa une nuit dans le grenier de l’immeuble. Le baron se présenta à la chambre armé d’un tromblon rempli de pièces d’argent bénies, ce qui lui sauva probablement la vie. Aux premières du matin, sentant obscurément qu’il n’était plus seul, brusquement il se réveilla et aperçut une silhouette obscure avancer dans le couloir. Thomas Lyttleton était prêt, immédiatement il prit sur fusil et tira sur la créature. Il y eut alors un horrible craquement et la chose s’effondra sur le sol, faisant un bruit qui semblait très matériel. Quelques instants plus tard, elle avait disparu.

En 1827,  à la mort de George Canning, la maison fut rachetée par le vicomte Bearsted, qui la loua à une certaine Mademoiselle Curzon, une vieille fille qui y vécut jusqu’à l’âge de 90 ans. Un jour, l’une de ses servantes était montée faire les chambres à l’étage supérieur quand soudain elle poussa un cri perçant. Les employés de la maison accoururent mais quand ils arrivèrent à la porte de la pièce où elle travaillait, ils la trouvèrent fermée à clef. Ils frappèrent et crièrent, paniqués, jusqu’à ce qu’ils réalisent que la jeune fille ne possédait pas de clef. Aussitôt, ils entreprirent de défoncer la porte. Sur le sol gisait la malheureuse, à demi inconsciente. Quand on lui demanda qui l’avait attaquée, elle murmura un simple mot:  » Horrible.  » Elle mourut le lendemain, à l’hôpital Saint-Georges.

A la mort de Mlle Curzon, la maison s’était déjà forgée une terrible réputation et elle serait restée inoccupée pendant quelques années. Un soir du début de l’année 1840, Sir Robert Warboys, un jeune homme âgé de 20 ans, buvait dans une taverne londonienne du quartier de Holborn en compagnie de quelques amis quand la conversation en vint aux fantômes de Berkeley Square. Le jeune homme, qui était peu superstitieux de nature, tourna toutes ces histoires en dérision, les traitant de pures balivernes. Immédiatement, un tollé s’éleva de la salle et ses compagnons le mirent au défi de passer une nuit dans la chambre hantée du deuxième étage. Sir Robert, dont la confiance et le jugement étaient sans doute embués par l’alcool, souleva alors son pichet de bière vers le ciel et dit:  » Je l’accepte sans réserve, votre défi insensé et absurde. « 

Sir Robert se rendit ensuite jusqu’à la prétendue maison hantée, qui était inhabitée mais gardée par un concierge, et il demanda à ce dernier de bien vouloir lui laisser passer la nuit dans les quartiers  » remplis de fantômes « . L’homme, qui ne semblait guère disposé à accéder à sa requête, finit par céder face à son insistance, à la condition que le jeune homme soit armé d’un pistolet et qu’il le prévienne à la première étrangeté. Sir Robert se moquait de ces précautions, mais telles étaient les conditions aussi dut-il s’y plier.
Comme l’horloge sonnait minuit, le jeune homme s’installa dans la fameuse chambre du deuxième étage, prêt à y passer la nuit. Après lui avoir indiqué la sonnette reliée au cordon, le gardien déposa un pistolet et une bougie sur la table puis il l’abandonna à contrecœur.

Moins d’une heure après son départ, exactement quarante-cinq minutes après, le cliquetis violent de la cloche se mit à résonner près du lit du gardien. Puis, avant même qu’il n’ait eu le temps de rassembler ses esprits, soudain un coup de feu s’éleva de la chambre du second étage. Brusquement réveillé, le concierge bondit de son lit et grimpa rapidement les escaliers. Quand il poussa la porte de la chambre, tout d’abord, il ne remarqua rien. Tous les meubles étaient à leur place et seul Sir Robert semblait avoir bougé. Mais pénétrant dans la pièce, alors il le vit. Le jeune homme s’était réfugié dans un coin de la chambre, et il tenait encore le pistolet fumant dans sa main aux jointures blanchies. Un rictus de terreur déformait son visage, dont les yeux exorbités semblaient fixer un point invisible sur le mur. Le gardien tourna vivement la tête, tentant de suivre le regard du malheureux, mais il n’y avait rien, si ce n’était le trou laissé par la balle.

Vers le milieu du 19e siècle, la maison fut louée à M. Myers, un homme qui devait bientôt se marier et qui souhaitait s’y installer avec sa future épouse. M. Myers aménagea les lieux de la plus agréable des manières, il dépensa une fortune, mais alors que le mariage approchait, sa bien-aimée le rejeta brusquement. L’homme en devint fou. Le cœur brisé, il se réfugia au grenier et y vécut jour après jour sans jamais voir âme qui vive. Parfois, à la nuit tombée et les passants pouvaient voir les fenêtres des chambres s’éclairer les unes après les autres alors qu’il traversait les pièces. Durant cette période, la maison, laissée à l’abandon, commença à se détériorer et les rumeurs s’amplifièrent.

En 1873, le conseil municipal convoqua les propriétaires pour non paiement d’impôts, mais comme la maison était affligée d’une terrible réputation de hantise et qu’elle restait inoccupée, le magistrat abandonna les poursuites.

En 1879, The Mayfair Magazine publia un article sur la maison, soulignant qu’elle était dans un état de grande décadence:  » Avec ses fenêtres durcies et noircies par la poussière, pleine de silence et de vide, et sans aucun panneau indiquant que la maison est à louée. Elle est connue comme la maison hantée de Berkeley Square. « 
L’article continuait en racontant plusieurs histoires qui trouvèrent, au fil des ans, leur place dans de nombreux livres sur les hantises londoniennes:

L’une d’entre elles rapportait que John Benson avait emménagé avec ses deux filles adolescentes dans la maison du 50 Berkeley Square et que son l’ainée avait de suite souligné l’étrange odeur de moisi qui, disait-elle, était semblable à l’odeur des animaux du zoo.

Quelques temps plus tard, alors qu’il se trouvait à son club, M. Benson s’était mis à raconter les phénomènes étranges qu’il avait vus ou ceux dont il avait entendu parler depuis qu’il occupait la maison hantée. Malheureusement, si tout le monde appréciait ses histoires, bien peu semblaient y croire. et bientôt un pari avait été lancé entre John Benson et le capitaine Kentifield, le fiancé à sa fille ainée. Lorsqu’il s’était présenté au 50 Berkeley Square, le capitaine avait demandé à une servante de préparer sa chambre. Mais à peine venait-elle de monter que l’on entendait des cris terrifiés s’élever de l’étage. Se précipitant pour l’aider, les occupants de la maison l’avaient retrouvée effondrée sur le sol de la chambre maudite. Terrifiée, elle suppliait:  » Ne le laissez pas me toucher. « 
Comme la malheureuse ne pouvait s’expliquer, personne n’avait compris de quoi elle parlait. Elle était morte à l’asile le jour suivant. Imperturbable, le capitaine Kentifield avait alors annoncé qu’il passerait tout de même la nuit dans la chambre. Le soir venu, il s’était dirigé à l’étage avec sa chandelle et la famille l’avait entendu fermer la porte mais 30 minutes plus tard, des cris terribles avaient déchiré le silence, suivis d’un coup de feu. Quand ils étaient entrés dans la pièce, il était déjà trop tard. Le capitaine était mort, le visage tordu de terreur. Sur l’acte de décès, le médecin légiste avait indiqué qu’il était mort de peur.

La seconde histoire parlait d’un homme que l’on disait sceptique et pratique. Avant de monter se coucher, il avait donné des instructions strictes aux occupants de la maison, leur disant que si, au milieu de la nuit, ils entendaient sonner la cloche une fois, ils n’y devaient pas y prêter attention. Il pouvait se montrer nerveux sans raison valable. S’il sonnait deux fois, par contre, ils devaient venir immédiatement.
Ceci fait, il était allé se coucher. Tout était calme au début, mais quand l’horloge avait sonné minuit, un son de cloche avait résonné dans la maison. Selon les instructions, tous l’avaient ignoré, mais brusquement, la cloche s’était mise à sonner furieusement et tout le monde s’était précipité vers la chambre en courant. Comme la servante avant lui, l’homme se convulsait de terreur et il avait été incapable de dire ce qu’il avait vu. Peu de temps après, il mourait.

En 1887, Robert Martin et Edward Blunden, deux marins du Penelope de Portsmouth, erraient dans les rues, légèrement grisés. Ils avaient dépensé une bonne partie de leur paie en diverses grivoiseries et même s’ils ne regrettaient rien, ils devaient maintenant trouver un endroit pour dormir. Soudain, alors qu’ils traversaient Berkeley Square, ils remarquèrent un panneau  » A Louer  » sur le devant d’une demeure abandonnée. Se glissant par une fenêtre du sous-sol, ils réussirent à s’introduire dans la maison. Le rez-de-chaussée était humide, insalubre et rempli de rats, aussi décidèrent-ils de monter. Après avoir visité le premier étage, ils montèrent au second et découvrirent une petite pièce qui leur parut parfaite. Par un triste hasard, ils venaient de choisir la chambre qui avait vu la mort de Sir Warboys, quelques années plus tôt.

Edward Blunden, qui était probablement le plus sobre des deux, exprima alors quelque inquiétude. Sans qu’il puisse dire pourquoi, quelque chose le gênait dans cette pièce. Il proposa alors à son ami de partir, mais Robert Martin repoussa cette idée et ouvrant la fenêtre, il la coinça à l’aide de son fusil. Après quoi, les deux hommes cassèrent quelques meubles et ils entreprirent de faire un feu. Robert et Edward s’endormirent rapidement mais peu après minuit, Edward se réveilla juste à temps pour voir la porte de la chambre s’ouvrir en grinçant. Puis, une forme sombre, grisâtre, se mit à glisser sur le sol en bois. Incapable de bouger, Edward s’empressa de réveiller son compagnon. Un raclement étrange, humide, semblait lentement se rapprocher d’eux. Quelque chose se trainait sur le sol et ce bruit les emplissait d’horreur.

Terrifiés, les deux hommes bondirent sur leurs pieds mais ils se retrouvèrent face à face à … quelque chose d’indéfinissable. Le visage de la Chose sans Nom était indescriptible, d’une odieuse monstruosité. La créature ondulait entre les marins et la porte ouverte, qui était leur seul espoir d’évasion. Pensant s’emparer de son fusil toujours coincé dans l’embrasure de la fenêtre, Edward commença alors à reculer, lentement, mais soudain la créature se précipita en avant, s’enroulant autour de la gorge du jeune homme.
Pris de panique, Robert s’engouffra par la porte et sortit de la maison, criant à l’aide. Alors qu’il courait dans la rue, il trébucha sur un agent de police qui faisait sa ronde et entreprit de lui expliquer la situation. Le policier, qui semblait sceptique en écoutant l’histoire de ce jeune marin imbibé d’alcool, le suivit néanmoins jusqu’à Berkeley Square. Les deux hommes grimpèrent les escaliers en courant mais une fois arrivé dans la salle, ils ne purent trouver aucune trace d’Edward. Il semblait s’être volatilisé. Robert récupéra son fusil et ils commencèrent alors à fouiller la maison. Ils visitèrent chaque pièce, l’une après l’autre succès. Découragés, ils s’apprêtaient à descendre au sous-sol quand soudain ils aperçurent quelque chose au pied de l’escalier. Gisant sur le sol humide, collé à la paroi, se trouvait le corps désarticulé de ce pauvre Edward. Sa tête arrachée avait été projetée un peu plus loin et dans ses yeux grands ouverts se lisait un effroi inimaginable.

La Chose sans Nom

Selon les diverses observations des témoins, la Chose sans Nom semblait visqueuse, amorphe, et elle n’avait pas vraiment de forme. Quand elle se déplaçait, elle produisait un bruit effroyable. Pour le reste, les descriptions étaient variables mais l’un des témoins signala qu’elle avait des tentacules et qu’elle laissait une trainée poisseuse dans son sillage.
Ce portrait conduisit certains chercheurs à supposer que la Chose sans Nom était peut-être une créature mutante issue de poulpes d’eau douce ou un animal inconnu qui avait réussi à migrer de la Tamise au vaste système d’égouts souterrains de Londres. Ils émirent également l’hypothèse que cette bête se nourrissait probablement de rats, et qu’elle était tombée  » accidentellement  » sur les marins. Cependant, aucune explication ne semblait satisfaisante car la créature, dont on parlait depuis longtemps, aurait eu 200 ans.

Depuis de longues années, la maison hantée du 50 Berkeley Square était réputée pour ses fantômes et son abominable Chose sans Nom, un terrible prédateur invisible. Si personne n’avait vraiment d’explication quand à la bête, ses fantômes avaient chacun une histoire qui corroborait leurs existences :

– Vers la fin des années 1700, une petite fille avait habité la maison et y était morte, assassinée par une infirmière sadique. Depuis, sa silhouette éplorée apparaissait parfois à la fenêtre de la chambre hantée.
– Un ancien propriétaire enfermait autrefois dans la salle interdite son frère revenu fou d’un terrible voyage en Afrique. Jamais son âme n’avait quitté la pièce.
– L’esprit de ce pauvre M. Myers continuait à noyer son chagrin dans la maison.
– Le spectre hurlant d’une jeune fille se montrait parfois au grenier. La malheureuse, qui s’appelait Adeline, avait été enfermée tout en haut de l’immeuble après avoir refusé les avances de son oncle dépravé. Elle se serait suicidée de désespoir. Son esprit, qui prenait parfois la forme d’un brouillard brun ou d’une forme blanche, était capable de terrifier si horriblement les gens qu’il les menait à la mort.
– Une jeune fille était morte dans la maison, effrayée par des servantes. Depuis, son âme était prisonnière.

Harry Price

Alerté par ces rumeurs, dans les années 1920, le célèbre enquêteur du surnaturel Harry Price se pencha sur le cas du 50 Berkeley Square. Alors qu’il épluchait les journaux à la recherche d’informations, il découvrit un récit de 1790 qui disait qu’autrefois se trouvait là le siège de faux-monnayeurs et il se demanda si ces hommes n’avaient inventé les histoires de fantômes pour couvrir leurs bruyantes activités.

Peu après, il retrouva une histoire de 1840 qui parlait de bruits de pas bizarres, sourds et glissants, ce qui lui fit exclure sa première hypothèse.
L’article précisait que ces bruits s’entendaient de tellement loin qu’un jour, un groupe de voisins s’étaient sentis obligés d’inspecter la demeure, en vain. De plus, dans un article de 1870 publié dans le magazine Notes and Quaries, WE Howlett déclarait:
 » Le mystère de Berkeley Square reste encore un mystère. l’histoire de la maison hantée de Mayfair peut être récapitulée en quelques mots: la maison contient au moins une pièce où l’ambiance surnaturelle est fatale au corps et à l’esprit. Une jeune fille a vu, entendu et ressenti une telle horreur qu’elle en est devenue folle et elle ne se recouvra jamais assez de bon sens pour dire comment ou pourquoi.

Un homme, qui n’y connaissait rien en fantômes, osa dormir dans la chambre du 50. Son cadavre fut retrouvé au milieu de la chaussée après qu’il ait frénétiquement sonner pour demander de l’aide. La rumeur suggère d’autres cas du même genre, se terminant tous par la mort, la folie, ou les deux, après avoir dormi ou essayer de dormir dans cette chambre. Les murs intérieurs de la maison, quand ils sont touchés, semblent remplis d’une horreur électrique. Elle est inhabitée, sauf par un homme âgé et sa femme qui agissent en tant que gardiens, mais même eux n’ont pas accès à la chambre. Celle-ci est fermée à clef, la clef étant dans les mains d’une personne mystérieuse et apparemment sans nom qui vient à la maison une fois tous les six mois, enferme le couple de personnes âgées dans le sous-sol, puis déverrouille la salle et s’en occupe lui-même pendant des heures. « 

Harry Price souligna également que le 50 Berkeley Square était situé dans l’un des quartiers les plus prisés de Londres, mais que la maison était restée vacante durant d’inexplicables périodes de temps. A la fin de son enquête, il en conclut qu’un poltergeist particulièrement agressif avait été actif au 50 Berkeley Square dans les années 1840, mais qu’il doutait que la chose soit encore dans les parages. « 

Depuis 1935, le sous-sol de l’immeuble est occupé par une librairie de livres anciens, le Maggs Brothers, et personne n’a jamais revu la Chose sans Nom. Toutefois, il est à souligner qu’aucun des employés n’est autorisé à monter à l’étage. En 1950, la police serait passée accrocher un panneau dans la maison. Il indiquerait que le dernier étage de la maison ne doit pas être utilisé, même pour du stockage. Personne ne sait vraiment pourquoi. Si la Chose sans Nom semble avoir disparu, des meubles se déplaceraient d’eux-même, des cloches sonneraient, des cris se feraient entendre derrière des portes verrouillées, de petits objets seraient jetés à la rue depuis les fenêtres. une femme se montrerait à la fenêtre de la chambre maudite et des promeneurs seraient parfois invités par des visages opales aux langoureux soupirs inhumains à rentrer dans la maison.

Le 50 Barkeley Square et Cthulhu dessiné par Lovecraft

Comme certains auront pu le remarquer, la Chose sans Nom qui terrifia les londoniens durant plusieurs siècles ressemble étrangement aux Cthuluiennes créatures de l’écrivain américain H. P. Lovecraft (1890-1937). Dans ses livres, Lovecraft présentait des sortes de dieux à l’aspect épouvantable, dont le célèbre Cthulhu, une entité à tête de pieuvre. L’auteur expliquait que nul ne pouvait décrire de tels monstres, tant ils étaient hideux, et qu’aucun mot ne pouvait les dépeindre. Ces anciennes divinités étaient même si effroyables que certains hommes mouraient de peur en les voyant, et que d’autres en devenaient fous.
Comme vous pouvez le constater, l’histoire de la Chose sans Nom et le mythe de Cthutlu se rejoignent en certains points. Alors qui sait si, derrière la porte de la chambre maudite, ne se cache pas un portail qui s’ouvre parfois, laissant apparaitre quelque ancien dieu à tête de pieuvre.

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